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A dire vrai, ces nouveaux cas sporadiques apparus dans la zone 1étaient prévus. De plus, on est loin des centaines de cas recensés la semaine dernière dans la région de Kénitra et des 1500 contaminations en Allemagne. Donc pour l’instant, à moins que les chiffres explosent, on ne s’achemine pas vers un scénario catastrophe. Mais vous en conviendrez, avec le nouveau coronavirus, on ne peut être sûr de rien. La vérité d’aujourd’hui n’est pas forcément celle de demain. En tout cas, du côté du ministère de la Santé, on voit l’avenir en rose enfin en vert. Bref, on se comprend. En effet, Khalid Ait Taleb, le ministre de tutelle, a exposé devant la Chambre des représentantsun plan dit « stratégique » afind’accompagner le déconfinement progressif et la levée de l'état d'urgence sanitaire. Objectif : diminuer l’impact de la propagation du virus à court terme. Un plan basé sur cinq piliers qui inclut la possibilité d’un retour au confinement sanitaire en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique.
Un plan stratégique de déconfinement
Le premier fondement dudit plan repose sur un renforcement massif des analyses en laboratoire au niveau des secteurs de production. Mais pas n’importe lesquels. Il s’agit en particulier deceux ayant un lien direct avec le citoyen comme les transports en commun (chauffeur de taxi). Le but étant d’atteindre un million 915 mille tests de diagnostic d'ici fin juillet. Le second fondement prône l’accompagnement des entreprises pour la promotion des mesures de santé, de sécurité et de prévention associées à leurs activités économiques. Le suivi des stocks de médicaments, de produits pharmaceutiques et de fournitures est le troisième pilier du plan. Concrètement, il s’agit de préserver les stocks dans les hôpitaux publics dans l’optique de préparer la levée totale du confinement et l’afflux de nouveaux patients autres que les Covid+. Enfin, le ministère de la Santé envisage un redéploiement des professionnels recrutés au sein des équipes d'intervention dans les activités de santé du Covid-19. Sans oublier une intensification des opérations de sensibilisation quant aux mesures de santé et de sécurité dont le port du masque et la distanciation sociale.
Un vaccin 100% marocain
En somme, il parait évident qu’en l’absence d’un vaccin, le spectre d’une résurgence de l’épidémie et donc d’une deuxième vague planera continuellement sur le pays. Justement dans ce cadre, le Docteur Fayçal Sekkal nous a confié avoir déposé un brevet d’invention pour la fabrication de polypeptides immunogènes spécifiques au SARS-CoV-2, pour une double utilisation vaccinale et de diagnostic. Pour ce pharmacien et chercheur en immunologie « les tests de dépistage du SARS-CoV-2 par rtPCR ont une sensibilité médiocre (20 à 10% de faux négatifs) », assure-t-il. Les tests sérologiques de recherche des anticorps sont également frappés du sceau de l’approximation puisque « outre des sensibilités et spécificités variables, ils ne permettent pas de confirmer si l’individu présentant ces anticorps a développé une immunité efficace anti-SARS-CoV-2», nous explique-t-il.
C’est la raison pour laquelle cet ex-chercheur à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale(INSERM) et son équipe planchent sur « la production de 3 polypeptides immunogènes du SARS-CoV-2 par des techniques de biologie moléculaire, déclenchant spécifiquement une réaction immunitaire à médiation cellulaire ». Et d’ajouter :« Ces polypeptides serviront aussi par le biais de leurs séquences génomiques à la fabrication d'un vaccin». Un vaccin qui aurait une efficacité beaucoup plus importante que les vaccins mixtes ou utilisant uniquement la production d'anticorps anti-Covid-19. « Son action durera au moins 8 ans contre 1 an pour les vaccins à anticorps », conclut notre interlocuteur.
Distribution de cahiers de soutien pédagogique
Ces élèves sont répartis sur 48 établissements scolaires relevant de 18 communes rurales à l'échelle de la province d'Essaouira, a précisé la Direction, notant que ces cahiers concernent les matières des langues arabe et française et des mathématiques.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur provincial de l'éducation nationale à Essaouira, Nouredine El Aoufi Laghzaoui, a souligné que cette opération s'inscrit dans le cadre des efforts et actions soutenus visant à promouvoir l'équité et l'égalité des chances pour tous les élèves, à travers l'offre de supports pédagogiques aux apprenants qui éprouvent des difficultés à assurer le suivi des cours à distance, l'objectif principal étant de consolider les acquis et de soutenir les apprentissages.
M. El Aoufi Laghzaoui a aussi expliqué que les opérations d'acheminement et de distribution de ces cahiers de soutien ont été menées par la Direction provinciale en étroite coordination avec les autorités locales, avec la contribution des associations des parents et tuteurs d’élèves au niveau des établissements scolaires ciblés et ce, dans le respect total des mesures préventives et de précaution sanitaire pour éviter tout risque de propagation de la pandémie de Covid-19.
Et le responsable provincial d'ajouter que le choix des établissements scolaires concernés par cette action a été opéré sur la base des critères du déficit et de l'emplacement dans une zone éloignée, tout en saluant vivement les efforts déployés par les différents intervenants et acteurs afin d'assurer le succès de cette opération.