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Il s'agit d'un nouveau jalon dans cette stratégie visant la promotion du secteur de la pêche maritime, la mise à niveau de la pêche artisanale, le développement de l'aquaculture et la valorisation des produits de la mer, dans le but de porter la production de 1 million de tonne actuellement à près de 2 millions à l'horizon 2020. La zone de compétence de ce centre couvre la région maritime de la Méditerranée occidentale, du Détroit de Gibraltar et de l'Atlantique nord (Jebha-Larache)._A l'échelle nationale, les ports de pêche de cette région maritime abritent 70 % de la flotte crevettière congélatrice (sur 55 unités), plus de 50 % de la flotte palangrière (sur 552 unités) et 80 % des activités de madragues marocaines (sur 14 unités). En Méditerranée marocaine, les ports de pêche côtière du littoral Tanger-Jebha, abritent 30 % de chalutiers, 46 % de senneurs et 73 % de palangriers. En termes de pêche artisanale, ce même littoral assure l'activité à 52 % de l'ensemble des 2.600 unités opérant en Méditerranée. Ce centre, dont la superficie construite est de 2.740 m2, dispose d'un bloc de trois laboratoires, destinés aux recherches en biologie, évaluation des ressources halieutiques, océanographie, aquaculture, ressources littorales et surveillance de qualité et de salubrité du milieu marin.
Le directeur du centre, M'hamed Idrissi, s'est félicité de la naissance de cette unité de "recherche scientifique avancée" devant renforcer les capacités du Maroc en matière d'étude et de valorisation des ressources halieutiques._Le centre de Tanger se distingue des autres structures de recherche de l'INRH (4 centres de recherche et 7 stations du Réseau de surveillance de salubrité du littoral) par ses pôles d'excellence, articulés autour de l'étude et l'évaluation des stocks de thonidés (thon rouge et espadon), la réalisation d'analyses chimiques des hydrocarbures de pétrole en cas de pollution accidentelle en mer sur l'ensemble de la zone maritime nationale et la recherche en pathologie des animaux aquatiques. Il œuvrera également au développement de l'aquaculture (pisciculture et conchyliculture) dans les sites propices, particulièrement dans la zone offshore située entre M'Diq et Oued Laou, et au niveau des terres basses de la zone Larache-Assilah. Il s'agit d'un outil de premier plan dans l'effort de contrôle du système maritime marocain, caractérisé par sa situation stratégique et la diversité de ses richesses halieutiques.