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Une décision dudit département, datant du 15 décembre, a indiqué que le renouvellement des licences de pêche au titre de l’année prochaine sera conditionné par l’attribution d’un quota de capture semestriel à ces navires ainsi que la mise en place d’un système de plafonnement des captures par marée des navires RSW, soit 200 tonnes/marée durant le premier semestre 2017 et 250 tonnes/marée durant le second semestre 2017.
La décision en question a stipulé également que l’accord du reliquat du quota annuel sera dorénavant tributaire de la fourniture des documents justifiant le traitement des captures au sein des unités bénéficiaires de quota et du respect des obligations des cahiers des charges et conventions.
Ainsi ces navires sont appelés à faire fonctionner systématiquement le thermographe et à transmettre au département, d’une manière hebdomadaire, le volume des captures par espèce. De même, les unités et les groupements d’unités bénéficiaires doivent transmettre à la fin de chaque trimestre les volumes traités par type de produit, les marchés destinataires, le chiffre d’affaires et le nombre d’emplois.
« Auparavant il n’y avait pas de contrôle, ni suivi et les navires RSW ont été souvent accusés de fournir une grande partie des captures aux usines de production de farine de poisson », nous a expliqué Hamid Halim, de Maroc bleu. Et d’ajouter : « Aujourd’hui, le département ne fait que mettre un peu d’ordre. Il fixe un quota et met en place un système de contrôle semestriel et du coup, les navires en question seront appelés à déclarer avec précision le volume de leurs captures ainsi que la destination de leurs embarquements et leur sort une fois aux usines. Auparavant, les déclarations des chalutiers concernant les embarquements se faisaient souvent verbalement et sans vérification. Un chalutier peut déclarer 12 tonnes par exemple, pourtant on ne remet pas en cause cette déclaration. Ceci d’autant plus qu’il n’y avait pas de contrôle tout au long de la chaîne (du port jusqu’à l’usine). Cette décision de plafonnement ressemble à celle prise pour le compte des sardiniers qui ont le droit de capturer 1.000 tonnes par an ».
Pourtant, notre source s’interroge sur les mécanismes et les outils à même de mettre en place ces contrôles. « Les détails techniques ne sont pas encore communiqués et nombreux sont ceux qui se demandent comment le suivi sera effectué. Il y a également le problème du faible nombre des usines destinées à la valorisation des captures », nous a-t-elle expliqué avant de conclure : « Prenez l’exemple d’une ville comme Tan Tan qui peut accueillir jusqu’à 120 navires mais qui ne dispose que deux unités de congélation et deux autres de conservation alors qu’elle dispose de huit unités de production de farine de poisson. Donc pour limiter les dégâts et valoriser nos produits, il faut investir également dans les unités dédiées à cet exercice. A noter qu’un kilo de sardine coûte 3 DH auprès des usines de conserve et 10 centimes auprès des unités de farine».