-
Une délégation de sénateurs français salue l'élan de développement à Dakhla
-
Les communes de Lagouira et Bignona décident de renforcer leurs capacités institutionnelles et techniques
-
Inondations en Espagne. Fernando Grande-Marlask : Le soutien du Maroc illustre la profondeur des relations entre les deux pays
-
Nécessité d’une révision globale du secteur des médias, distribution équitable des investissements dans les régions, situation critique des ressortissants marocains au Mozambique, entre autres problématiques abordées par les deux Groupes d’opposition
-
Document coûteux, validité limitée et portée internationale modeste: Cher, trop cher passeport
Dans leur rapport de 36 pages, les enquêteurs ont tenté de donner des réponses aux multiples questions relatives à la tragédie qui a provoqué la mort de 13 personnes dont 11 agents des forces de l’ordre. Ce rapport vient élucider les dessous de cet événement loin de toutes les diffamations des ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc et de sa stabilité politique. Surtout qu’il s’inscrit dans le sillage de l'intérêt constant qu’accordent les trois ONG à la région du Sahara .
Rappelons dans ce sens qu’il est le deuxième rapport du Médiateur et de l'Observatoire au titre de cette année. Le premier, rendu public en juin dernier, a fait le tour de «la situation des droits de l’Homme dans la région et l'agenda des activistes sahraouis».
Les conclusions de cette récente enquête sont d’une extrême importance pour éclairer l’opinion publique et contrecarrer toutes les manœuvres des ennemis qui ont tenté de politiser la tragédie et d’en faire leur cheval de bataille pour convaincre l’opinion publique et les Nations unies du bien-fondé de leurs histoires mensongères.
Le travail des trois ONG a été élaboré dans les règles de l’art. La méthodologie de travail est à féliciter.
D’après les rédacteurs du rapport, «si l’enquête consiste à reconstituer les faits dans la perspective de les commenter et d’en tirer les conclusions à travers la technique de recoupements , cette démarche s’est avérée insuffisante pour comprendre ce qui s’est passé dans le campement de Gdim Izik » . C’est pourquoi, à leurs yeux, il était nécessaire de recourir à différents niveaux d'analyse des données et des modalités de fonctionnement du discours , en veillant à considérer les contextes et les liens entre ceux-ci et les différents faits en tant que donnée-clé susceptible d’aider à comprendre ce qui s'est réellement passé . Ainsi la démarche suivie consistait-elle à collecter les données , établir la chronologie des évènements , recueillir les témoignages et les expliquer à la lumière des recoupements et recourir aux techniques d'analyse à travers le rappel des contextes et des liens directs et indirects entre ceux-ci et le campement , les circonstances de sa mise en place , son organisation et ses implications . D’après le rapport, l’idée du campement et la composition de celui-ci émanent d’une simple colère d’un groupe d’habitants qui avaient tenté d’en monter un, à deux reprises (septembre 2010), pour protester contre le retard pris dans l’application des clauses de l’accord établi entre eux et le wali de la région au sujet des revendications de logement et d'emploi par un groupe de 30 à 40 habitants.
(Lire pages 2 et 3)