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Ramid fait payer à Hammoumi son engagement syndicalLe SDJ dénonce l’arbitraire du ministre de la Justice Larbi Bouhamida
Lundi 28 Avril 2014
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Décidément Mustapha Ramid, ministre de la Justice et des Libertés de son état, reste déterminé à faire tristement la une. Son dernier forfait en date vient de toucher le syndicaliste Youssef Al Hammoumi, membre du bureau national du Syndicat démocratique de la justice (SDJ) qui, par décision dudit ministre, n’est plus à la tête du service du secrétariat greffe du tribunal de première instance de Rabat. Dans un communiqué rendu public en cette occasion, le SDJ dénonce cette décision arbitraire qui s’inscrit en droite ligne avec l’offensive, menée par Ramid, contre les libertés syndicales dans le secteur et sa politique marquée, depuis son investiture par la répression, visant les secrétariats-greffe et particulièrement les militants intègres du Syndicat démocratique de la justice. Cette décision abusive vient parachever, indique le communiqué, les précédentes décisions illégales, à commencer par celle de déflaquer les jours de grève des salaires des grévistes, le boycott de tout dialogue avec le SDJ, le limogeage de manière abusive du responsable du secrétariat greffe du tribunal de Ksar Lakbir, Fakhreddine Benhaddou, entre autres. Le limogeage du responsable national syndical, Youssef Al Hammoumi, atteste de la volonté préméditée du ministre de la Justice de s’en prendre au Syndicat démocratique de la justice, le plus représentatif dans le secteur. Tout en rendant le ministère de la Justice responsable des conséquences qui en découleraient et du climat de tension dans le secteur suite à cette mesure irréfléchie, le SDJ appelle Mustapha Ramid à revoir cette décision et à respecter ce dont il a été convenu à propos de la situation du tribunal de première instance de Rabat. Le bras de fer entre Mutapha Ramid et le SDJ continue donc de plus belle. Et les fonctionnaires de la justice sont décidés, plus que jamais, à défendre leurs droits et acquis, malgré la politique du bâton et de répression orchestrée par le ministre de la Justice et des Libertés.
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