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Ralentissement de la croissance et explosion de l’endettement en 2014Le Haut-commissariat au plan dresse un tableau plus sombre que celui de BAM et du CMCVendredi 24 Janvier 2014
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2014 sera l’année du dépassement, parfois de loin, de tous les ratios concernant l’endettement public, le chômage, et le financement de l’économie, mais aussi celle du ralentissement de la croissance et la baisse du niveau de vie des Marocains. C’est ce qui découle des indicateurs détaillés par le Haut-commissariat au plan (HCP) lors d’un point de presse réservé à la présentation du budget économique prévisionnel 2014. En effet, la croissance devrait passer de 4,4% en 2013 à seulement 2,4% cette année, en raison principalement d’une baisse sensible du PIB agricole, mais aussi de la mauvaise tenue des autres secteurs. Ce taux demeure le plus pessimiste d’entre ceux dressés dans les prévisions de tous les organismes habilités à émettre des prévisions, notamment Bank Al-Maghrib (croissance entre 2,5 et 3,6%)et le Centre marocain de conjoncture (2,7%). L’agriculture qui aurait enregistré une forte hausse de sa valeur ajoutée de 20,4%, grâce à dame nature, ne pourra pas réaliser la même performance. Le retard des précipitations lors de l’actuelle campagne agricole en est la meilleure illustration. Ainsi le secteur primaire devrait connaître une baisse de sa valeur ajoutée de 3,9% sur la base d’une production céréalière moyenne de 70 millions de quintaux par rapport à 97 millions de quintaux en 2013. En parallèle, les activités non agricoles, qui auraient enregistré une baisse de leur rythme de croissance à 2% au lieu de 4,3% en 2012 et de 5% en moyenne durant la décennie 2000, ne seraient guère mieux loties. La croissance de ces activités devrait être de 3,6% au lieu de 2% en 2013, restant, cependant, inférieure à la moyenne d’environ 4,6% enregistrée durant la période 2010-2012. Ces activités continueraient d’être affectées par le ralentissement de financement de l’économie et par la réduction des marges de manœuvre de la politique monétaire, malgré une amélioration de la demande mondiale adressée au Maroc, a expliqué le Haut-commissaire au plan, Ahmed Lahlimi Alami. Dans le détail, il a expliqué que les activités du secteur secondaire, impactées par une régression de 1,6% de la valeur ajoutée des mines et par la régression de 3% du secteur du bâtiment et travaux publics, auraient connu une baisse de 0,7%, la deuxième après le recul de 4,7% enregistré en 2009. Le secteur des industries manufacturières aurait, de son côté, continué dans sa tendance baissière entamée depuis 2011 affichant une croissance de 0,5% au lieu de 1,5% en 2012 et 2,3% en 2011. Et de déduire que dans ces conditions, la croissance de l’industrie connaîtrait une reprise de 1,9% au lieu d’une baisse de 0,7% en 2013. S’agissant du secteur tertiaire, qui aurait connu une décélération de son rythme d’accroissement à 3,3% en 2013 au lieu de 5,9% en 2012, ses activités, impulsées par une amélioration probable du rythme de croissance des services marchands à 4% et l’accroissement des services des administrations de 6,5%, augmenteraient globalement de 4,4% au lieu de 3,3% en 2013. Sur le plan du financement de l’économie, le Haut-commissaire a expliqué que le recours de l’Etat à l’endettement intérieur constituerait une menace pour les entreprises nationales, en particulier les PME, d’autant plus que le Maroc connaît un assèchement des liquidités. Le taux d’épargne intérieure devrait passer de 21,5% du PIB en 2013 à 21,2% en 2014, en raison d’une progression plus rapide de la consommation finale nationale de 4,8% aux prix courants en comparaison avec une croissance du PIB nominal de 4,4%. L’épargne nationale devrait, pour sa part, se maintenir à 26,2% du PIB en 2014, profitant des revenus nets en provenance du reste du monde (recettes des MRE et transferts reçus des pays du Conseil de coopération du Golfe), qui devraient représenter 6,1% du PIB, contre 4,9% en 2013, a-t-il indiqué. Et compte tenu d’un taux d’investissement brut prévu à 34,1 % du PIB, le compte épargne-investissement dégagerait un déficit de 7,9% du PIB, après avoir été de 8,1% en 2013, a-t-il ajouté en expliquant que ce «besoin de financement devrait être couvert par les IDE et le recours à l’emprunt extérieur». Sur la base d’une hypothèse très optimiste, selon laquelle les investissements directs étrangers (IDE) connaîtront un accroissement de 10% et compte tenu de transferts courants exceptionnels, le recours à l’emprunt extérieur permettrait de couvrir 47% de ce besoin. Ce qui poussera, selon M.Lahlimi, la dette publique extérieure à atteindre 30,7% du PIB en 2014 au lieu de 28% en 2013 (280 milliards de DH au lieu de 245 milliards en 2013). Il a dans ce cadre alerté quant à la persistance du recours intensif au financement intérieur qui porterait la dette publique globale du Maroc à 83,7% du PIB en 2014 au lieu de 77,4% en 2013 (766 milliards de DH au lieu de 678 milliards en 2013). Des chiffres jamais atteints dans l’histoire du Maroc indépendant.
Mohammed Taleb
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