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Ralentissement de la croissance du crédit bancaire au secteur non financier

Lundi 2 Octobre 2023

Le rythme de progression du crédit bancaire au secteur non financier (SNF) a connu un ralentissement au titre du mois d’août 2023, selon les données publiées par Bank Al-Maghrib (BAM).

Après un accroissement de 3,4% enregistré en juillet 2023, la croissance du crédit bancaire au secteur non financier s’est décélérée à 2,5% en août dernier, a en effet, indiqué la Banque centrale dans son bulletin sur les statistiques monétaires du mois d'août 2023.

Selon les explications contenues dans ce document, rendu public récemment, « la décélération de la progression du crédit au secteur non financier reflète la baisse des prêts aux sociétés non financières privées de 1,4% après une hausse de 0,9%, les crédits aux sociétés non financières publiques et aux ménages ayant connu une accélération de leur progression respectivement de 34,9% à 36,3% et de 2,4% à 2,7% ».

D’après la même source, par objet économique, l’évolution du concours bancaire au secteur non financier traduit l’accentuation de la baisse des facilités de trésorerie de 4,8% après 0,8%, en lien avec le repli de celles allouées aux sociétés privées à 10,6% après 5,6%.

Cette évolution traduit également « l’accélération des crédits à l’équipement de 5,6% à 6,1%, avec un accroissement de ceux alloués aux sociétés publiques de 13,5% après 12,7% et un léger ralentissement de ceux alloués aux sociétés privées de 4,3% à 4,1% ».

Elle reflète, en outre, « la stagnation des prêts à la consommation à 1% et des crédits immobiliers à 1,7% », souligne l’organisme public dans son bulletin.

En ce qui concerne les créances en souffrance, l’institution indique que leur taux de croissance est revenu de 6,4% en juillet à 6,2% en août 2023, et leur ratio au crédit s’est établi à 8,9% après 8,8%.

Constitué des prêts alloués par les banques aux sociétés non financières privées, au secteur public hors administrations publiques, aux ménages et ISBLSM, le Crédit au secteur non financier inclut les crédits immobiliers, de trésorerie, d’équipement, à la consommation, les créances en souffrance, et autres crédits, rappelle Bank Al-Maghrib notant, de même, que «Ijara Montahiya bitamlik» et «Mourabaha» sont assimilés à des opérations de crédit.

Toujours selon les statistiques monétaires du mois d'août dernier, la masse monétaire (agrégat de monnaie M3) a, de son côté, marqué une décélération de sa croissance en glissement annuel.

D’après BAM, l’agrégat de monnaie M3 est revenu à 6,7% à fin août après s’être élevé à 7,1% en juillet dernier, en raison principalement du ralentissement de la progression du crédit bancaire au secteur non financier qui est passé de 3,4% à 2,5%, comme évoqué plus haut.

Il ressort, par ailleurs que « les avoirs officiels de réserve ont connu une quasi-stagnation de leur croissance à 6,2%, tandis que les créances nettes sur l’Administration Centrale ont enregistré une hausse de 8,3% après 3,2% », selon les données de BAM.

Dans son bulletin, la Banque centrale indique que la décélération du rythme de progression annuelle de l’agrégat M3 reflète principalement l’accentuation de la baisse des comptes à terme de 5,2% à 7,8% et la décélération de la croissance des détentions des agents économiques en titres d’OPCVM monétaires de 26,3% à 16,9%.

Ce ralentissement reflète aussi « l’accroissement de la croissance de la circulation fiduciaire de 11,6% après 11,2% et des dépôts à vue auprès des banques de 8,6% après 8,3% », explique-t-on de même source.

Il est à noter que, par secteur institutionnel, l’évolution des actifs monétaires hormis la monnaie fiduciaire traduit une décélération de la progression de ceux des ménages à 5,9% après 6,4%, reflétant le ralentissement de la croissance de leurs dépôts à vue et comptes d’épargne, ainsi que l’accentuation de la baisse de leurs comptes à terme.

Selon BAM, elle traduit en outre « une stagnation de la progression des actifs monétaires des sociétés non financières privées à 8,5%, reflétant l’accélération de la croissance de leurs dépôts à vue et la baisse de leurs comptes à terme après une hausse en juillet».

Alain Bouithy

Alain Bouithy

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