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Les équipes participantes auront l’occasion d’effectuer les derniers réglages avant le coup d’envoi de la nouvelle saison et les entraîneurs auront l’opportunité de tester de nouveaux joueurs et de peaufiner leur stratégie de jeu juste à la veille du concours qui s’annonce professionnel. Du moins sur le papier pour le moment. Autre nouveauté du tournoi cher à Mendoza, c’est que ce rendez-vous se jouera un peu plus tôt que d’habitude en raison du mois sacré de Ramadan.
Les années se suivent donc et le Tournoi Antifit qui rend hommage à un des grands dirigeants du football national, gagne en maturité et en prestige. Si Abdelhak et tous ceux qui veillent depuis plus de deux décennies à la pérennité de ce rendez vous footballistique doivent en être fiers. Cependant, il reste beaucoup à faire. Les organisateurs doivent œuvrer pour donner au tournoi une dimension internationale ou au moins continentale. C’est très possible. Il est certain que la Fédération à travers ses sponsors officiels et autres ainsi que la retransmission télévisive contribueront à ce que le tournoi Antifit gagne en prestige et soit rehaussé vers un standing international. D’ailleurs c’est un projet des organisateurs qui ont beau solliciter cette internationalisation mais en vain. L’indifférence est de rigueur de la part des responsables.
Le tournoi Antifit pourrait devenir un rendez-vous international qui profiterait au football national à l’instar de celui de la prestigieuse Coupe Mohammed V. Mendoza a fait quelque tentatives avec certains clubs venus d’ailleurs, mais l’expérience a démontré ses limites dans l’absence de la participation de tous les concernés. Le tournoi Antifit est organisé par le Racing de Casablanca mais il incombe à tous les clubs de le faire évoluer. Côté technique, cette année les organisateurs ont opté pour la formule de deux groupes composés de trois équipes chacun. Les deux formations qui occuperont la tête de chaque groupe joueront la finale, alors que les deuxièmes se disputeront les troisième et quatrième places.
Chaque équipe aura droit à 28 joueurs durant un match et peut opérer sept changements lors de chaque rencontre. Le groupe A sera composé du Raja, du MAS et du RAC tandis que le groupe B sera formé du WAC, de l’OCK et de l’OCS. Un plateau relevé qui drainera les foules au Stade du Père Jégo, un autre grand dirigeant et entraîneur qui a marqué le football national.
Les rencontres débuteront en fin d’après-midi, ce qui permettra au public de venir nombreux et d’éviter la canicule. Et ce sont l’OCK et l’OCS qui ouvriront aujourd’hui le bal. Suivra ensuite l’empoignade entre le Racing, club organisateur et le Raja de Casablanca qui reste sur une petite déception en Ligue des champions.
Vendredi, le MAS et le WAC entreront en lice. Le premier donnera la réplique aux poulains de Mendoza alors que le second affrontera l’OCS. Ce même Wydad jouera contre l’OCK samedi, alors que le Raja croisera le fer avec les protégés de Rachid Taoussi. La finale est prévue pour dimanche à partir de 18 h.