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Cette croissance est de 4,8% en moyenne de 2000 à 2009 contre 2,6% dans les années 1990, indique le document rendu public mercredi à Paris, lors d’une conférence de presse des présidents du groupe de travail, les sénateurs Christian Cambon et Josette Durrieu.
Ce taux de croissance, le plus élevé de la région, est principalement tiré par la demande intérieure (consommation finale et investissement), note le rapport intitulé «S’engager pour le développement du Maghreb: un défi et une obligation», faisant remarquer que «le taux d’investissement a connu une augmentation historique (de 26% en 2000 à 34% en 2010).
Les entrées d’investissements directs étrangers (IDE) ont été multipliées par 5 en 10 ans et représentaient plus de 4% du PIB en 2010, soulignent les auteurs du rapport, précisant que cette croissance s’est déroulée dans un contexte d’ouverture commerciale forte. Le document indique en outre que le secteur industriel se modernise dans le pays, rappelant que depuis le début des années 2000, la filière aéronautique se développe de façon constante et prend une dimension internationale.Le Maroc fait également partie de la cartographie automobile mondiale surtout depuis l’inauguration de l’usine Renault-Tanger en 2012 et l’implantation de nombreux équipementiers, poursuit le document.
Celui-ci note que relativement épargné par la crise financière, le Maroc reste cependant vulnérable aux conditions économiques européennes, aux prix des matières premières et aux variations des précipitations.
Le rapport met en outre l’accent sur certains défis auxquels le Maroc doit faire face dont le creusement du déficit budgétaire qui a atteint 7,1% du PIB en 2012 malgré la bonne tenue des recettes, expliquant cet alourdissement des dépenses par les subventions au titre de la compensation des produits de base et l’augmentation des rémunérations des fonctionnaires, accordée lors du dialogue social d’avril 2011.
Pour les auteurs du rapport, l’apparition d’un déficit des caisses de retraites rend sans doute nécessaire leur réforme.
Après avoir relevé que le déficit commercial est structurel au Maroc, le document a noté que l’économie marocaine est fortement soutenue par les investisseurs et les bailleurs étrangers.