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Alger cherche manifestement l’escalade avec la multiplication dernièrement d’actes de provocation et d’hostilité. De déclaration en déclaration, de manigance en manigance, de rumeur en rumeur et de provocation en provocation, la dernière «sortie» de Bouteflika est certainement la goutte qui a fait déborder le vase. Toute la classe politique est unanime : Le Maroc en a assez ! Il fallait réagir car le discours de Bouteflika a été précédé de plusieurs rumeurs concernant une maladie fictive du Souverain et une éventuelle déstabilisation du Royaume.
« La réaction algérienne à Abuja survient suite à la percée diplomatique du Maroc et aux échecs successifs des Algériens dans ce dossier.
L’Algérie qui a toujours été hostile à notre intégrité territotiale, a essuyé quelques revers tant au niveau du Conseil de sécurité qu’au niveau du continent avec les visites du Souverain dans plusieurs pays d’Afrique et le soutien du Maroc au Mali aux côtés de la France pour lutter contre le terrorisme au Sahel et aider le Mali à sortir de sa crise», explique El Hassan Bouqentar, membre de la commission des relations extérieures de l’Union socialiste des forces populaires et professeur des relations internationales.
Et d’ajouter que le rappel de l’ambassadeur du Maroc à Alger montre la fermeté et l’intransigeance du Maroc envers son intégrité territoriale. Pour lui, la réaction algérienne est une tentative de la part d’Alger de mobiliser ses alliés surtout anglophones sur le continent pour contrer la percée diplomatique marocaine conduite par le Roi Mohammed VI.
« Le régime algérien a toujours cherché à imposer son hégémonie dans la région du Maghreb et en Afrique. Nous avons toujours un sentiment d’amertume de voir un pays arabe et maghrébin retarder voire bloquer la construction du Grand Maghreb pour le bien des peuples de la région. Cependant nous rejetons avec force cette obstination de vouloir nuire à notre intégrité territoriale de la part d’Alger. La position de l’Algérie n’a pas changé. Alger a seulement changé de tactique et la désignation d’un nouveau ministre des Affaires étrangères avec des consignes claires afin de réaliser une contre-attaque suite aux derniers succès de la diplomatie marocaine», a précisé le Professeur Bouqentar à «Libé».
En fait, le rappel de l’ambassadeur du Maroc à Alger n’est pas une rupture inévitable avec un pays voisin au passé et à l’avenir commun mais un message au régime algérien. Un message de tous les Marocains: tout est négociable sauf notre intégrité territoriale.
Interrogé par la MAP sur la réaction de Paris suite à la décision du Maroc de rappeler son ambassadeur à Alger, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal, a affirmé, lors d'un point de presse, que "la France a toujours appelé de ses voeux à un rapprochement entre le Maroc et l'Algérie".
La France, a-t-il dit, souhaite une bonne coopération entre les pays maghrébins, face aux nombreux défis auxquels fait face la région.
"Les nombreux défis que rencontrent les pays maghrébins rendent souhaitable une bonne coopération régionale afin de construire un Maghreb uni, stable et prospère", a souligné le porte-parole.
De son côté, la vice-présidente de la Commission des affaires européennes au Sénat français, Catherine Morin Desailly, a indiqué que la recherche d'une solution définitive à la question du Sahara ne doit pas se faire dans "les préjugés et l'hostilité" mais dans le respect des peuples et dans le pragmatisme.
Réagissant au rappel par le Maroc de son ambassadeur en Algérie, suite à la multiplication des actes de provocation et d'hostilité de l'Algérie à l'égard du Royaume, Mme Desailly a précisé, dans une déclaration à la MAP, qu'"on ne gagne jamais rien aux propos durs, violents et agressifs", faisant référence au message adressé par le président algérien à une réunion hostile au Maroc tenue lundi dernier à Abuja.