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«Il est nécessaire de mettre en œuvre une nouvelle vision basée sur de nouveaux paradigmes dans le but de donner naissance à une nouvelle politique de la Méditerranée en Europe afin de créer ensemble un espace économique qui puisse rétablir la compétitivité», a souligné M. Abouyoub lors d'un entretien à l'Agence d'information italienne, Agenzia Giorlanistica Italiana (AGI). «Nous avons tout à gagner d'une gouvernance commune, nous luttons tous contre la corruption et nous sommes tous appelés à affronter la fiscalité de demain et à gérer la solidarité entre les générations. Ensemble, Europe et pays de la Méditerranée, nous pouvons affronter ce défi et aller de l'avant», a-t-il estimé. Après avoir fait observer que l'Europe «ne peut pas rester un espace fermé comme elle ne peut pas devenir une forteresse», le diplomate marocain a souligné que «jusqu'à présent, toutes les politiques européennes ont échoué en matière d'intégration de cultures diverses», estimant qu'«aussi bien l'Europe que ses pays membres n'ont pas un projet pour intégrer des réalités culturelles diverses».
«L'Europe n'a pas réussi à comprendre ce besoin spirituel nécessaire pour créer des valeurs communes comme elle n'a pas réussi à créer un projet en mesure d'intégrer les diverses réalités culturelles en place», a-t-il poursuivi, relevant que le concept de «laïcité» ne favorise pas le multiculturalisme, mais «il a créé un espace de liberté sur le modèle judéo-chrétien, qui n'est pas conçu pour absorber d'autres religions, non pas seulement celle musulmane».
Selon M. Abouyoub, la question de l'immigration a toujours été «gérée de manière complémentaire par les pays européens, à travers un travail d'un niveau modeste sur les plans social et cognitif. Le résultat est que cette population, qui est un capital humain, ressent qu'elle est diverse par rapport à la société de son pays d'origine et un corps étranger au sein de la société d'accueil».