Rabat informe l'ONU de l’adoption de l’accord agricole Maroc-UE


Samedi 26 Janvier 2019

Rabat informe l'ONU de l’adoption de l’accord agricole Maroc-UE
L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, a adressé, jeudi, des lettres au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et aux membres du Conseil de sécurité, les informant que «le Parlement européen a adopté, le 16 janvier 2019, à Strasbourg, l’échange de lettres concernant l’accord agricole, conclu entre le Maroc et l’Union européenne (UE), par une écrasante majorité de 444 voix pour, 167 voix contre et 68 abstentions».
L’adoption de cet accord, a-t-il tenu à souligner, «vient couronner un long processus de négociations techniques, de concertations politiques, de consultations des représentants légitimes des populations locales et de validations juridiques, engagées entre le Maroc et l’UE». Et de rappeler, dans ce contexte, que cette adoption a été précédée par plusieurs votes «largement favorables, des différentes instances de l’UE et du Parlement européen», notamment la décision relative à la signature de l’échange de lettres par le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE adoptée, le 16 juillet 2018, par 27 voix pour et une seule abstention, l’avis favorable des Commissions européennes, adopté par une écrasante majorité, ainsi que l’adoption, par la Commission du commerce international du Parlement européen (INTA), le 10 décembre 2018, par une large majorité de 25 voix pour et 9 voix contre, de la recommandation préconisant l’approbation de l’échange de lettres, permettant l’adaptation de l’accord agricole.
Le processus qui a mené à l’adoption de cet accord, a-t-il poursuivi, a été marqué, entre autres, par une mission d’information dans la région du Sahara marocain de la Commission INTA, entre le 2 et le 5 septembre 2018, durant laquelle cette dernière a visité des projets de développement socioéconomique à Laâyoune et Dakhla, et rencontré des représentants démocratiquement élus par les populations du Sahara, les chefs de tribus et les ONG locales.
En outre, un échange de vues informel a, également, eu lieu, le 30 août 2018, dans le cadre du «Monitoring Group» avec le président du Conseil de la région de Dakhla Oued Eddahab et la vice-présidente de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, a ajouté Omar Hilale.
«En adoptant cet accord, le Parlement européen a reconnu que son application bénéficie au développement de la région du Sahara et aux populations locales, consacrant, une fois de plus, la pleine conformité de cet accord avec le droit et la légalité internationaux», a tenu à réitérer l’ambassadeur Hilale dans ces lettres.
«Enfin, il convient de souligner que la Cour de justice de l’UE avait rejeté, comme irrecevable, dans son arrêt du 21 décembre 2016, le recours du Polisario demandant l’annulation de l’accord agricole. En outre, la Cour n’a reconnu au Polisario aucun droit de représentativité des populations du Sahara et ne lui a donné aucun rôle dans le processus de conclusion des accords entre le Maroc et l’UE», a précisé le diplomate marocain.
Pour sa part, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a indiqué jeudi à Rabat que l'Union européenne a clairement réaffirmé qu'il ne reconnaît pas la pseudo-RASD, consolidant ainsi la pertinence et le bien-fondé des positions du Royaume au sujet de la question du Sahara marocain.
Le vote du Parlement européen en faveur de l'accord agricole Maroc-UE et l'adoption de l'accord de pêche Maroc-UE par la Commission de la pêche du même Parlement, viennent confirmer que le Royaume ne cesse de cumuler les acquis et les réalisations, qui traduisent la pertinence des positions prises sous la conduite de S.M le Roi Mohammed VI, a-t-il souligné lors d’un point de presse tenu à l'issue du Conseil de gouvernement.
Le porte-parole du gouvernement a rappelé, dans ce cadre, que deux tiers des pays africains ne reconnaissent plus la pseudo-RASD, contre un tiers auparavant, précisant qu’il s’agit là d’un «acquis important», au niveau international, où les deux tiers des pays qui reconnaissaient l’entité fantoche, ne le sont plus à présent.
Le Maroc, qui a rompu avec la politique de la chaise vide, a fait de la lutte contre la thèse des séparatistes une constante, a-t-il souligné, ajoutant que ceux qui croyaient que le retour du Maroc à l’Union africaine allait interrompre le processus de retrait des reconnaissances se leurraient totalement.
Ce processus de retrait des reconnaissances se poursuit toujours aussi bien sur le continent africain que dans les autres pays du monde, a conclu Mustapha El Khalfi.


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