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Selon le site de Deutsche Welle (DW), Mohamed Hassad, ministère de l’Intérieur, et son homologue allemand, Thomas de Maizière, ont appelé à un accord de sécurité destiné à assurer une plus grande coopération entre les services de sécurité des deux pays, et ce en matière de lutte contre le terrorisme et la migration illégale. Mieux, le ministre marocain a même affirmé qu’un accord bilatéral est quasiment en phase finale.
La même source a indiqué, par ailleurs, que ce dernier a exprimé la disposition totale du Royaume à coopérer pleinement pour le rapatriement des Marocains déboutés tout en précisant que l’opération d’identification de ces derniers s’est révélée difficile.
De son côté, le ministre de l'Intérieur allemand veut aller plus vite que la musique. Il compte accélérer le rythme des renvois qui semble en nette progression comme en attestent les chiffres des trois premiers trimestres de l’année en cours qui démontrent, de manière significative, la hausse du nombre de personnes renvoyées. On compte près de 60.000 personnes, selon des statistiques du ministère allemand qui veut doubler ou tripler ce chiffre à l’avenir. Une tendance qui s’explique par la décision du Bundestag de classer le Maroc, l'Algérie et la Tunisie comme pays sûrs, ce qui est de nature à permettre le renvoi automatique des demandeurs d'asile déboutés.
Les Marocains représentent une infime partie de ces personnes bien que le taux d’identification de ces derniers soit actuellement de l’ordre de 3,6%. Ceci d’autant plus que les détails sur la procédure de leur rapatriement sont encore en discussion. Des chiffres émanant de la Saxe-Anhalt, l'un des seize länder, indiquent que sur les 525 Marocains identifiés, seuls 54 ont été renvoyés vers la mère-patrie.
Pourtant, la décision du Bundestag ne fait pas l’unanimité au sein de ces länder dont quelques-uns affichent une certaine résistance. Notamment leurs représentants issus des Verts qui n’admettent pas cette classification et la remettent en cause. Ils argumentent leur position en s’appuyant sur les rapports des organisations des droits de l'Homme qui évoquent l’existence dans les pays concernés de mauvais traitements, de sévices, de torture, de discrimination et d’exploitation des réfugiés et des migrants.
Amnesty International a même estimé qu’il ne fallait pas signer de conventions de rapatriement avec des pays dont les services de police violentent ou maltraitent les réfugiés et les migrants.