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![Quid du crédit à la consommation octroyé par les sociétés de financement ? Quid du crédit à la consommation octroyé par les sociétés de financement ?](https://www.libe.ma/photo/art/default/5692788-8489879.jpg?v=1373802948)
Le crédit à la consommation a connu une progression en 2012, de 2,6% par rapport à 2011, avec une enveloppe de 44,1 milliards de dirhams. Si on voit ce chiffre en détail, on constate que le crédit automobile connait une progression de 15,9%, avec un peu plus de 15 milliards de dirhams et le crédit d’équipement domestique avec une régression de 8,5%, avec un chiffre de 474 millions de dirhams. En ce qui concerne, le prêt personnel, ce qui nous intéresse le plus et qui fait l’objet de cette analyse, il a enregistré une régression de 3,1 %, avec un montant total de 27,7 milliards de dirhams. Le revolving a connu, aussi, une régression de 19,5%.
Si on analyse par nombre de dossiers, on constate aussi, un recul net de 6,9% par rapport à 2011, avec 1,3 million de dossiers en 2012.
L’évolution négative des crédits à la consommation distribués par les sociétés de financement spécialisées, peut être expliquée, tout simplement, par l’entrée en force des banques sur ce type de prêt, qui a été jusqu'à une date récente, marginalisé par les banques. Parallèlement, le marché des crédits à la consommation a connu une croissance très importante chez les banques, motivée par les conditions tarifaires réduites et par le rachat des crédits de sociétés spécialisées. Ceci nous fait réfléchir sur la survie de ce type de prêt pour les sociétés de financements et que pourront elles faire face à ces pratiques bancaires ? Et combien de temps les sociétés de financement peuvent elles résister ? Ou, il s'agit simplement d'une concurrence entre banques et sociétés de financement?
La dernière déclaration du nouveau président de l’APSF (Association professionnelle des sociétés de financement) est claire. Elle nécessite une réflexion et une analyse. Celui-ci incite la profession à réfléchir à un nouveau business model du métier des sociétés de financement. Il a déclaré notamment «…..au point que nos métiers doivent compter aujourd’hui, et demain plus que jamais, avec une concurrence exacerbée entre les sociétés exerçant un même métier, et entre les sociétés de financement et les autres opérateurs, présents et à venir… Cette question essentielle, pour ne pas dire existentielle, demandera-t-elle quelque temps pour y voir plus clair et poser les déterminants d’un nouveau business model de nos métiers ».
Les sociétés de financement perdent du terrain d’une année à une autre. Leur part dans le marché du crédit à la consommation est de moins de 50 %, alors qu'elle était, il y a une dizaine d'années, à plus de 66%. La question qu'on doit se poser, c'est quelle sera la part des sociétés spécialisées dans ce marché, dans une dizaine d'années?
Ceci, interpelle les analystes et les spécialistes du secteur, de chercher et de faire preuve d’innovation pour trouver la bonne répartition ou la spécialisation de chacun des intervenants du secteur.
Si on analyse par nombre de dossiers, on constate aussi, un recul net de 6,9% par rapport à 2011, avec 1,3 million de dossiers en 2012.
L’évolution négative des crédits à la consommation distribués par les sociétés de financement spécialisées, peut être expliquée, tout simplement, par l’entrée en force des banques sur ce type de prêt, qui a été jusqu'à une date récente, marginalisé par les banques. Parallèlement, le marché des crédits à la consommation a connu une croissance très importante chez les banques, motivée par les conditions tarifaires réduites et par le rachat des crédits de sociétés spécialisées. Ceci nous fait réfléchir sur la survie de ce type de prêt pour les sociétés de financements et que pourront elles faire face à ces pratiques bancaires ? Et combien de temps les sociétés de financement peuvent elles résister ? Ou, il s'agit simplement d'une concurrence entre banques et sociétés de financement?
La dernière déclaration du nouveau président de l’APSF (Association professionnelle des sociétés de financement) est claire. Elle nécessite une réflexion et une analyse. Celui-ci incite la profession à réfléchir à un nouveau business model du métier des sociétés de financement. Il a déclaré notamment «…..au point que nos métiers doivent compter aujourd’hui, et demain plus que jamais, avec une concurrence exacerbée entre les sociétés exerçant un même métier, et entre les sociétés de financement et les autres opérateurs, présents et à venir… Cette question essentielle, pour ne pas dire existentielle, demandera-t-elle quelque temps pour y voir plus clair et poser les déterminants d’un nouveau business model de nos métiers ».
Les sociétés de financement perdent du terrain d’une année à une autre. Leur part dans le marché du crédit à la consommation est de moins de 50 %, alors qu'elle était, il y a une dizaine d'années, à plus de 66%. La question qu'on doit se poser, c'est quelle sera la part des sociétés spécialisées dans ce marché, dans une dizaine d'années?
Ceci, interpelle les analystes et les spécialistes du secteur, de chercher et de faire preuve d’innovation pour trouver la bonne répartition ou la spécialisation de chacun des intervenants du secteur.