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Concernant les contractuels, ils exigent des révisions de salaires et le respect des horaires du travail. Par ailleurs, ils dénoncent les abus et le non-respect des lois en vigueur en matière de droits aux congés de maladie, de paiement d’heures supplémentaires, d’assurances et de contrats de travail, etc. Et ce n’est pas tout, ils exigent entre autres, la distribution de cartes de transport familiales à ces ayants droit et le respect de cette catégorie de salariés qui souffre de l’injustice et de l’humiliation. Pour ce qui est des salariés titulaires, les réclamations sont d’une autre nature. Ces derniers souffrent d’abus relatifs à la promotion interne, à la menace réitérée de licenciement collectif, à la couverture sanitaire, etc. Ils dénoncent également le retard dans l’attribution des augmentations de salaires décidées par le gouvernement et le non-respect des lois en vigueur. Sans oublier que certains salariés font l’objet de plusieurs sortes de harcèlements de la part de l’administration qui prévoit à court terme une vaste opération de dégraissage des effectifs.
L’administration aurait, d’après le communiqué des quatre syndicats, fait miroiter des compensations à un bon nombre de salariés en état de faiblesse et de besoin. Ces derniers ont rendu la vie dure aux autres salariés qui n’adhèrent pas à la vision et aux objectifs du management de M’Dina bus.
Rappelons que les syndicats en grogne dénoncent l’absence d’un interlocuteur capable de prendre les bonnes décisions. Ce qui sape tous leurs efforts visant à résoudre les problèmes administratifs des salariés. D’où l’actuel mouvement qui menace de paralyser le transport urbain de la métropole. Mais ce sont les citoyens qui paieront les pots cassés de la mauvaise gestion des ressources humaines de M’Dina bus dont le président refuse de revoir la stratégie qu’il a instaurée, le dessein étant de fouler les droits des salariés.