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Dans un écrit qu’ils ont dûment signé, Abdellatif Quillich, Moubarak Al Moutawakil, Allal Belarbi et Abdelamajid Erradi, responsables nationaux et régionaux de la centrale syndicale, justifient leur retrait par le non-respect de certains engagements pris préalablement par le bureau exécutif, relatifs au mode d’élection du secrétaire général.
Alors que les uns voulaient qu’il soit élu en plein congrès, d’autres préféraient laisser cette option au conseil national, afin de renforcer la culture organisationnelle au sein de la CDT.
«Les questions différentielles objet de débats ont trait au mode d’élection du secrétaire général entre une opinion appelant à l’élire par les congressistes, et une autre préférant l’option du conseil national. De ce fait, un compromis a été trouvé entre les membres du bureau exécutif prônant la deuxième option, mais il y a une partie qui ne voulait pas honorer cet engagement commun pris préalablement», expliquent les protestataires dans ce document en date du 25 novembre 2018, mais qui signifie que le retrait a pris effet le soir du 24 novembre courant.
Les membres signataires de ce communiqué soulignent, en revanche, que les différends ne concernaient pas la personne du candidat au poste de SG, mais plutôt le mode de son élection.