-
Les Etats-Unis autorisent un vaccin contre la grippe à s'administrer soi-même
-
Des pistes pour améliorer diagnostic et traitement des troubles de l'attention chez l'enfant
-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
-
Pêcher "moins et mieux": L'appel de scientifiques pour une pêche vraiment durable
-
Une collection de pièces de monnaie rapporte 14,8 millions d'euros aux enchères
Le Dr Friederike Range, spécialiste de biologie cognitive à l'université de Vienne, a procédé à une série de tests sur dix chiens, dressés à ouvrir une porte coulissante. Les cinq premiers devaient imiter pour ce faire la méthode de leur maître, utilisant la patte quand celui-ci avait utilisé sa main, et employant leur tête lorsque l'homme avait procédé ainsi. Les cinq autres chiens, eux, ont été dressés à agir de façon inverse à celle de leur maître. Résultat : le second échantillon a mis un temps sensiblement plus long à réussir l'opération. Plus surprenant encore : d'après les chercheurs, les chiens, bien "qu'imprégnés" de logique humaine du fait de leur développement évolutif en contact permanent avec notre espèce, sont avant tout imitateurs de leur propre maître, même lorsque celui-ci adopte un comportement contre-intuitif et inefficace.Si l'on savait que nos amis à quatre pattes se mettent parfois à bailler en voyant un humain le faire, voire, comme le suggère une autre étude, à imiter l'accent régional de leur propriétaire dans leurs aboiements, il semble donc qu'ils poussent l'empathie encore plus loin.