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Une réalité qui traverse aisément les océans et qui s’avère exacte partout ailleurs, notamment au Maroc où l’Internet s’est installé au cœur de notre vie et où le phénomène n’a pas manqué de faire l’objet de bon nombre d’études . A titre d’exemple, on peut citer celle réalisée en ligne par l' Institut d'enquêtes et de sondages d'opinion Averty Market Research & Intelligence, en partenariat avec Maroc Numeric Cluster, sur l'utilisation d'Internet et des réseaux sociaux au Maroc. Ainsi, 91,8% des répondants ont déclaré que leur utilisation d'Internet a eu un impact négatif sur eux. Cet impact touche en premier lieu les activités de divertissement (sport, sorties, détente,…) chez 33% de l'échantillon, la vie familiale (22%) et la vie professionnelle (18%). Des conclusions qui rejoignent curieusement celles de l’enquête américaine de NBER qui a permis à son auteur, de déterminer comment le temps passé à traîner sur Internet "prend le pas sur les autres formes de loisirs, telles que regarder la télévision, la socialisation, assister à des fêtes ou à des manifestations culturelles". Mais comment expliquer cet engouement à outrance pour Internet au détriment d’autres activités ? "Parce que l'ordinateur est à portée de main, explique une experte de la question. L'accès à un produit est la première cause de sa consommation. De plus, Internet ne requiert aucun effort physique".
Par ailleurs, l’étude indique que le temps gâché sur Internet diminue en revanche en fonction des diplômes. Ainsi, les titulaires d'un doctorat ne perdent par exemple que très peu de temps sur le Web par rapport aux sans diplôme et des diplômés du secondaire. "On peut penser que les plus diplômés utilisent Internet dans un but précis, suggère le Dr Rosset. Ils viennent chercher une information, la trouvent et s'en vont".
Selon le Dr Rosset, "cette étude prouve surtout que nous sommes tous un peu dépendants à Internet sans que cela soit forcément un problème et que son usage n'est pas aussi défini qu'on le pense. La majorité d'entre nous va sur Internet sans savoir à l'avance ce qu’on va y faire. C'est un univers accessible dans lequel il est finalement très facile de traîner et, donc, de “perdre du temps'".