-
Biden en Angola pour tenir in extremis une promesse à l'Afrique
-
Trêve au Liban. Frappes israéliennes contre des positions du Hezbollah
-
En Syrie, des rebelles prennent la majeure partie d'Alep
-
La BCE alerte sur les fragilités de la stabilité financière dans la zone euro
-
"Crise de la faim" au Soudan : Le chef d'une ONG fustige la communauté internationale
Le régime communiste a par ailleurs promis la “guerre” en cas d’interception du “satellite” qu’elle prévoit de lancer, au mépris des avertissements de Séoul et de Washington qui redoutent un nouveau tir de missile longue portée.
“Tirer sur notre satellite destiné à un usage pacifique voudra précisément dire la guerre”, a averti un porte-parole de l’état-major de l’armée nord-coréenne dans un communiqué publié par l’agence officielle KCNA reçue à Séoul.
Le Japon, sur les dents à chaque regain de tension avec Pyongyang depuis le tir d’un missile nord-coréen qui avait survolé son territoire en 1998, s’est dit prêt à abattre tout lanceur nord-coréen qui se dirigerait vers l’archipel.
A la suite du tir de 1998, Tokyo et Washington avaient décidé d’accélérer la mise en place au Japon d’un bouclier antimissiles actuellement opérationnel.
L’armée nord-coréenne forte d’1,2 million d’hommes, a été placée hier en alerte alors que le régime a assimilé à une agression les exercices militaires annuels des Etats-Unis et de leurs alliés sud-coréens prévus jusqu’au 20 mars.
“Leur but essentiel est de s’assurer que le commandement est prêt à parer à tout événement en cas de nécessité”, a indiqué dans un communiqué le général américain Walter Sharp, patron des forces combinées américano-sud-coréennes.
L’exercice “Key Resolve/Foal Eagle” implique quelque 26.000 militaires américains et plus de 30.000 de leurs partenaires du Sud.
L’annonce de ces manœuvres qui ulcèrent Pyongyang, survient en période de graves tensions entre les Corées, le Nord ayant annoncé fin janvier qu’il annulait tous ses accords politiques et militaires avec le Sud.
Le régime communiste a averti la semaine dernière qu’il ne pourrait garantir la sécurité des vols sud-coréens au-dessus de son territoire en raison des jeux de guerre au Sud.
Toutes les communications militaires entre les deux pays ont été coupées, a affirmé hier un porte-parole militaire nord-coréen.
Samedi à Séoul, le nouvel émissaire américain pour la Corée du Nord, Stephen Bosworth, avait assuré que son pays souhaitait dialoguer avec Pyongyang tout en exhortant le Nord à renoncer au lancement de sa “fusée”.
Le Comité spatial national de Corée du Nord avait annoncé le 24 février que d’intenses préparatifs étaient en cours “pour le lancement d’une fusée Unha-2 visant à mettre un satellite de communications Kwangmyongsong-2 en orbite”, dans un communiqué relayé par KCNA.
Le 16 février, jour du 67e anniversaire de son dirigeant Kim Jong-Il, le régime communiste avait argué de son “droit souverain” à poursuivre un programme spatial et annoncé le lancement imminent d’une fusée.
Le Nord avait provoqué une crise internationale en août 1998 lorsqu’il avait tiré un missile longue portée Taepodong-1 qui avait survolé une partie du Japon avant de s’abîmer dans le Pacifique.
Le régime avait déjà, à l’époque, annoncé avoir, “avec succès”, envoyé “un engin lanceur de satellite”.
Dotée de l’arme nucléaire, le Corée du Nord est engagée dans de laborieuses négociations à six (deux Corées, Etats-Unis, Japon, Chine et Russie) en vue d’un démantèlement de ses installations atomiques en échange d’une aide économique et de garanties de sécurité.