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Sur le dernier mois de l'année, 256.000 emplois ont été créés, davantage que le mois précédent dont les chiffres ont en revanche été révisés en légère baisse (212.000 contre 227.000 initialement), ramenant le chômage à 4,1% (-0,1 point), selon les données publiées vendredi par le département du Travail.
Ces données ont surpris les marchés. Les analystes tablaient au contraire sur un ralentissement, prévoyant 154.000 créations d'emploi et un taux de chômage stable, selon le consensus publié par briefing.com.
"L'emploi a progressé dans la santé, les emplois publics et l'aide sociale. Le commerce de proximité est également reparti à la hausse après des destructions d'emploi en novembre", a détaillé le ministère dans son communiqué.
Sur le dernier trimestre, l'emploi avait dans un premier temps souffert de la grève persistante chez Boeing et du passage de deux ouragans dévastateurs dans le sud du pays avant de repartir à la hausse en novembre, rapporte l’AFP.
Et signe que le marché de l'emploi reste très solide, le nombre de personnes ayant perdu "de manière définitive leur emploi" est en recul sur un mois, même s'il reste stable sur un an, montrant également un retour à la normale après deux années de chiffres particulièrement positifs dans la foulée de la reprise économique post-Covid.
Conséquence de ce marché de l'emploi en bonne santé, les salaires progressent également en décembre, de 0,3% sur un mois, moins vite que le mois précédent cependant, et conformément aux attentes du marché cette fois.
Sur un an, les salaires ont progressé en moyenne de 3,9%, ce qui est désormais supérieur au rythme de l'inflation, qui atteignait 2,4% sur un an au mois de novembre, selon l'indice PCE privilégié par la Réserve fédérale (Fed), la banque centrale américaine, pour sa politique monétaire.
Cette dernière suit à la loupe les chiffres de l'emploi, car ses missions sont d'assurer à la fois la stabilité des prix et le plein emploi.
Mais tant que l'emploi reste solide, elle peut continuer à se concentrer sur la lutte contre l'inflation, qui n'est toujours pas revenue au niveau espéré de 2%, son objectif de long terme.
Sur les derniers mois de l'année, elle a même eu tendance à réaccélérer un peu, alors même que la Fed avait entamé son cycle de baisse des taux, estimant que l'inflation était sur le bon rythme pour retourner vers la cible.
Ses principaux taux sont désormais situés dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% et aucune baisse n'est attendue par les marchés lors de la prochaine réunion, prévue fin janvier.