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Depuis, il refuse toujours d’appliquer sa décision d’intégrer les contractuels et d’ouvrir les chances de la promotion interne devant tous les ayants droit. Pire : le directeur général insiste sur l’application d’une autre décision qualifiée, par les contractuels en grogne, d’abusive et d’irrationnelle : «Ouvrir la porte aux nouveaux enseignants en excluant du concours les plus anciens mis à la porte après la rupture de leur contrat n’a fait qu’attiser la tension entre l’administration et les contractuels», crie un gréviste.
La liste des revendications des 3000 grévistes venus de partout du pays, contractuels et permanents, est longue. Entre autres, ils revendiquent tous leurs droits sociaux : CNSS, couverture médicale, reclassement des anciens privés abusivement de la promotion, etc. Sans oublier bien évidemment la révision des salaires et les statuts de l’ensemble du personnel.
Des revendications que le management de l’office refuse d’écouter et de résoudre malgré les multiples promesses jamais tenues de Bencheikh. D’où l’aggravation de la tension entre le personnel et l’administration qui a perdu sa crédibilité auprès de ses ressources humaines. «Bencheikh ne respecte jamais ses engagements. Il n’arrête pas de faire des promesses pour apaiser la colère des grévistes lassés de ses manœuvres», affirme un syndicaliste. «C’est pourquoi nous allons poursuivre cette fois-ci notre grève jusqu’à la fin pour mettre un terme à cette situation qui a longtemps duré. Il est anormal que notre directeur gère l’office à sa guise et refuse d’admettre la nécessité des réformes alors que tout le pays est en plein chantier de réformes», promet un autre syndicaliste.
Ceci dit, les grévistes qui s’attendaient, à leur tour, à une nouvelle approche à leurs revendications, sont frustrés de l’inertie et de l’indifférence de la direction de l’Office. D’après eux, Bencheikh défie tout le monde et ne fait montre d’aucune volonté de tourner cette page des contractuels comme il l’a promis auparavant aux officiels et aux grévistes dont quelques-uns avaient tenté de s’immoler pendant le dernier sit-in ouvert observé par les grévistes devant le siège de l’Office à Casablanca.