-
DGAPR: 122 cas de rougeole enregistrés dans les prisons, 105 guérisons
-
Université Al Akhawayn à Ifrane : Près de 8.000 lauréats actifs dans 20 pays, dont 70% travaillent dans des multinationales
-
Tanger: Rencontre sur l’accessibilité numérique des personnes en situation de handicap
-
Ifrane : Plus de 4.000 familles bénéficient d'une vaste opération de lutte contre les effets de la vague de froid
-
Fès: Campagne de don de sang pour renflouer les stocks
Limogés récemment, des agents chargés de la surveillance et de la propreté ont observé, le premier septembre courant, un sit-in pacifique, en guise de protestation contre leurs conditions sociales jugées lamentables par le communiqué de l’Association marocaine des droits humains (AMDH). Les manifestants qui avaient choisi à ce titre le siège de l’Agence nationale de développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA), appelaient les autorités à respecter les dispositions du droit de travail et à les réintégrer dans leurs fonctions respectives. Le communiqué indique que cette protestation a été violemment dispersée.
Même sort pour les diplômés chômeurs qui ont exprimé, le même jour, leur mécontentement devant le siège de la province de Bouarfa. Selon la même source, les membres de l’Association nationale des diplômés chômeurs ont fait l’objet d’attaque violente par les forces de l’ordre en violation flagrante du code des libertés publiques en vigueur. Pire, deux protestataires ont été évacués à l’hôpital provincial, suite à cette intervention musclée et disproportionnelle.
Et ce n’est pas tout. Le communiqué souligne que l’AMDH a été privée de «son droit d’utiliser les salles publiques, à l’instar des autres associations, à cause du refus des autorités de recevoir une notification faisant état d’une activité de deux jours sur le thème «Immigration et jeunesse», initiée par la section locale les 29 et 30 août 2018.
Par ailleurs, à Talsint comme à Figuig, relevant de la même province, les protestations continuent de ponctuer le quotidien des habitants, pour revendiquer leur droit d’accès à l’eau potable.