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Vers 18h00, plusieurs participants au Forum social mondial 2013 appartenant à différentes nationalités (Espagnols, Sénégalais, Français, Algériens venant essentiellement d’Europe, Tunisiens, Marocains…) et des membres des familles des disparus en Algérie, ont pris part à cette manifestation pour dénoncer la décision des autorités algériennes d’interdire à des participants de ce pays d’être présents au forum.
Selon le témoignage de Malaoui Rachid, membre du Syndicat national de l’administration publique algérien, les autorités de son pays ont intercédé la nuit du 25 mars à la frontière avec la Tunisie deux autocars transportant des participants algériens au FSM (représentants syndicaux, chômeurs, familles de disparus, militants des droits de l’Homme). La police des frontières a confisqué leurs passeports, explique ce syndicaliste algérien dans une déclaration à «Libé», et après quatre heures d’attente, elle leur a notifié qu’ils sont interdits de franchir la frontière. Cette décision qualifiée d’«arbitraire» par Malaoui Rachid qui est arrivé par ses propres moyens à la capitale tunisienne, a provoqué non seulement l’ire des participants algériens qui ont décidé d’organiser un sit-in devant cette frontière, mais également la colère des participants au FSM, et plusieurs d’entre eux ont préféré manifester cette rage devant la représentation diplomatique algérienne.
«C’est une décision aberrante, s’est écrié Rachid Malaoui. Au moment où les autorités algériennes ont laissé les participants pro-gouvernementaux prendre part au FSM, elles empêchent les participants indépendants de franchir la frontière». Et d’ajouter : «Le pouvoir algérien en agissant de la sorte veut, à tout prix, nous empêcher de mettre à nu la situation en Algérie».
Les participants ont scandé des slogans appelant à l’ouverture des frontières entre les pays du Maghreb tels «Liberté de circuler entre les pays du Maghreb», tout en dénonçant «le terrorisme d’Etat» et «la répression» en Algérie comme «Assez de répression en Algérie!», «Le système dégage!», «Stop à la hogra». Et une protestataire algérienne a brandi une pancarte dans laquelle on pouvait lire : «Halte à la répression en Algérie».
Plusieurs éléments des forces de l’ordre tunisiens se sont contentés d’observer le déroulement de la protestation qui a eu lieu dans le calme et sans heurts.