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Ces axes ont été élaborés sur la base de la conviction ferme de la DGAPR quant à l’importance d’assurer les conditions de réintégration des personnes condamnées et détenues pour des affaires liées au terrorisme et à la radicalisation, une réintégration qui nécessite une approche scientifique innovante et complémentaire avec les efforts multidimensionnels consentis en matière de lutte contre le terrorisme et l’intégrisme et de protection de la société marocaine contre ces fléaux, à travers une démarche de sécurité préventive, de préservation spirituelle et de lutte contre la précarité, indique la délégation, jeudi, dans un communiqué.
Le programme "Mossalaha" (Réconciliation) élaboré par la DGAPR, qui en a également défini les modalités de mise en œuvre en s’appuyant sur ses propres ressources et dans le cadre d’une coopération avec la Rabita Mohammadia des Oulémas, le conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et des experts, s'inspire des Hautes orientations Royales prônant la consolidation des valeurs de citoyenneté, de tolérance et de modération, ainsi que la promotion du sens de responsabilité et de citoyenneté parmi les différents catégories et acteurs de la société marocaine, affirme la même source.
Il s’inspire également de l’intérêt accordé par SM le Roi Mohammed VI à la nécessité de réformer la justice pénale au Maroc, sur la base de la citoyenneté, de la reddition de comptes, de la responsabilité, de l’égalité en droits et en devoirs et de l’égalité des chances et de veiller à la préservation de la dignité humaine des détenus.
Ce programme, unique en son genre au niveau international, s’inscrit dans la nouvelle stratégie de la DGAPR basée sur l’individualisation de la peine, la mise en œuvre des programmes d’humanisation des conditions de détention et la qualification des détenus pour les préparer à l’intégration, souligne le communiqué, ajoutant que ce projet intervient dans le contexte du plan de la délégation, annoncé en mars de l’année dernière, concernant la promotion de la culture de tolérance et de lutte contre l’intégrisme violent à l’intérieur des prisons.
Ce programme a été mis en œuvre dans ces trois axes, sur la base de plusieurs dimensions relatives à la qualification religieuse et à tout ce qui a trait à la perception correcte du texte religieux et consacrant les valeurs de tolérance et de modération. Il concerne aussi la dimension juridique et des droits humains portant sur la qualification des détenus au niveau de perception et d’acceptation du cadre juridique et la dimension relative à la qualification et la réconciliation psychologique, outre l’aspect lié à la qualification socioéconomique.
L’administration pénitentiaire et ses partenaires ont mis l’accent sur l’importance et la particularité de cette initiative, en ce sens qu’elle se démarque de toutes influences conjoncturelles, affichant leur détermination à assurer sa pérennisation, tout en restant ouverts sur d’autres partenaires intéressés, en vue de lancer une deuxième version de cette initiative au profit de nouveaux candidats parmi les détenus qui ont exprimé leur volonté d’adhérer à ce programme de qualification religieuse, conclut la même source.