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Cette défaite est aussi cruelle d’une certaine manière pour les Verts, qui ont eu la possibilité d’ouvrir le score, certes contre le cours du jeu, moins de dix minutes avant d’enchaîner les erreurs, perdre pied et offrir à leur éternel rival la victoire sur un plateau. Cela a suffi pour les Wydadis parce qu’Ismail El Haddad a surgi au second poteau sur un centre de Saidi (78’), mais cela aurait pu ne pas suffire, sans la maladresse de Chakir et le pétage de plombs de Hadraf. Le premier a trouvé le moyen d’expédier le ballon au-dessus de la cage sur un penalty (70’) et le second a été expulsé pour avoir fait un doigt d’honneur à son portier (82’). Du coup, alors qu’ils avaient perdu le ballon depuis bien longtemps, les Verts ont fini par perdre le fil également. Que le Wydad ait remporté ce derby, vivant, incertain et intense par séquences, cela lui fera beaucoup de bien, considérant son fond de jeu décevant comme l’a si bien fait remarquer son technicien en chef :« Je suis très content du résultat mais pas de la manière », a-t-il regretté.
Le WAC aurait dû être puni
de sa prise de risque
Car ce n’est pas la maîtrise qui a transpiré du jeu des poulains du coach tunisien. La vérité est que le Wydad s’est appuyé sur l’absence de justesse dans le dernier geste, au tir et à la passe des attaquants du Raja, en position de contre-attaque (3’, 16’, 21’), et un peu de chance pour ne pas être mené au score. En prenant le parti de presser haut, Benzarti a exposé sa charnière défensive au danger de la profondeur. Ces situations toujours délicates, tendues comme un arc, ont mis en évidence, d’une part, une vraie solidarité dont la récompense fera beaucoup de bien à un groupe dont ce n’est pas toujours la signature, et d’autre part, l’inconstance de l’animation offensive. Excepté le but victorieux, les coups de pied arrêtés ont été à l’origine des plus grosses occasions du WAC. La tête de Nahiri qui heurte la transversale d’Anas Zniti notamment (15’). En même temps, cela se comprend. Le WAC a souffert d’une absence de poids et d’initiatives dans les 30 derniers mètres. Quand bien même il s’est battu comme un lion sur tous les ballons, on a eu l’impression que W. Jebbour avait décidé de tout rater. Contrôle, passe, tir ou conduite de balle, tout y est passé. Censé être un ailier, Tighzoui a trop repiqué dans l’axe. En conséquence de quoi, premièrement, il a marché sur les plats bandes d’El Karti qui ne savait plus où se placer. Deuxièmement, sa position intérieure a fait d’Ounajem l’unique source de danger. Il faut avouer que ce dernier n’a pas déçu. Tantôt à droite, tantôt à gauche, il a rendu fous les latéraux du Raja, surtout Ngoh, complètement abandonné par son binôme défensif, Hadraf. Néanmoins, il paraissait évident que l’attaque du WAC était déséquilibrée. Difficile d’être imprévisible dans ce cas. D’où le coaching bien ficelé de Benzarti. El Haddad est rentré pour coller à la ligne de touche, écarter la défense adverse au maximum et éviter l’embouteillage de l’axe du terrain.
Le RCA sans ressources
mentale et physique
Sans justesse, ni agressivité, les Verts étaient incapables d’être dangereux. Il y a bien eu quelques incursions dans le camp adverse, toutefois vite avortées par des choix individualistes ou erronés. En tout cas, tant que Hafidi était sur le terrain, dans ce rôle de ‘’quaterback’’ qui lui sied très bien, il planait dans l’air l’idée d’une menace. Une sorte d’épée de Damoclès au-dessus des Wydadis. Elle a failli leur tomber sur la tête sur une magnifique contre-attaque d’école. Un modèle de transition défense-attaque ultra rapide, grâce auquel le Raja est passé d’une surface à l’autre en cinq passes et en moins de 10 secondes, débouchant sur le fameux penalty. Oui mais voilà, la sortie du meneur de jeu a sonné le glas de toute velléité offensive. Et la fatigue a fini par achever les Verts. Epuisés et rincés par une saison à plus de 60 matchs, les protégés de Garrido ont fini par craquer. En atteste le but encaissé où Rahimi ne fait pas l’effort de repli et lâche le marquage d’El Haddad, au moment où Ngoh laisse Saidi centrer comme dans un fauteuil. Sans parler du mélodrame symbolisé par la crise de nerfs de Hadraf, qui a été rapidement et dans un temps record sanctionné par son club d’une suspension à durée indéterminée.
Au fait, ce 125ème derby a permis au WAC de conforter sa première place (27 points) tandis que le Raja se retrouve ce matin à la 6ème place avec 17 points au compteur, avant un week-end de tous les dangers pour les deux clubs casablancais en compétitions africaines.
Les U23 décrochent le nul à Banjul
Les poulains de Mark Wott ont ouvert le score dès la 3ème minute par Ismail El Harache. Abdoulay Sara a égalisé pour la sélection locale à la 88ème minute.
Les deux sélections se retrouveront ce mercredi à Banjul pour un nouveau match amical de préparation aux éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations Egypte 2019. Pour le compte de ces éliminatoires, les Lionceaux de l'Atlas se produiront face à la RD Congo en mars prochain