Mais au-delà de toute autre considération que ce soit, il faut bien se mettre en tête qu’à situation exceptionnelle mesures exceptionnelles.
Nous n’avons pas fini de compter nos morts et le virus n’a pas fini non plus de muter pour faire des ravages. «Faites des largesses pour soutenir la cause de Dieu ! Ne vous exposez pas de votre propre initiative à la perdition ; mais agissez de la manière la plus vertueuse, Dieu aime les gens vertueux». (Coran.Verset numéro 195 de SorateAl Baqara).
Ou encore «Dieu n’impose rien à l’âme qui soit au-dessus de ses moyens. Tout bien qu’elle aura accompli jouera en sa faveur, et tout mal qu’elle aura commis jouera contre elle». (Coran.Verset numéro 286 de Sorate Al Baqara).
Pas besoin d’être grand érudit pour saisir le sens de ces paroles divines. Mais, il est dit, quelque part, qu’il n’y a de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Ces photos et autres images parvenant de Fès, de Tanger, d’El Jadida, entre autres…, sont porteuses d’un égarement suicidaire. Assassin surtout puisque le risque s’étend immanquablement à d’autres personnes que celles qui prennent les choses avec une légèreté déconcertante et une obstination abrutie.
Il n’en reste pas moins qu’il aurait fallu communiquer, à tous les niveaux, bien avant le Ramadan, pour expliquer et expliciter dans le but de convaincre de l’inopportunité des «Tarawih» collectives en un moment aussi crucial d’une crise sanitaire sans précédent.
Sauf que c’est peut-être trop demander à des responsables qui semblent faire de la communication le cadet de leurs soucis.
Mohamed Benarbia