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Le rapport a également mis à l’index le manque de coordination entre les différents secteurs gouvernementaux et la multiplication des intervenants. Ce qui complique, selon cette source, le travail des administrations et des instances concernées.
Un constat identique à celui dressé par Mohamed Najib Boulif, l’actuel ministre délégué auprès du ministre de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, chargé du Transport, il y a deux ans à Genève lors de 4ème plateforme internationale sur «la gestion des risques» en indiquant que «les risques de catastrophes naturelles sont gérés de façon sectorielle cloisonnée par un grand nombre d’institutions dont les qualités techniques varient considérablement et sont orientés plus sur la gestion des crises que sur la prévention». Et que les textes juridiques liés à la gestion des risques sont devenus obsolètes par rapport aux nouveaux besoins de la société marocaine dans ce domaine.
Mais qu’a fait le gouvernement depuis ? Qu’en est-il de l’élaboration d’une stratégie globale et intégrée pour la prévention, la gestion et la réduction des risques ? Qu’en est-il de la modélisation des risques ? Qu’en est-il également de l’évaluation de la perception des risques par les communes ? La prévention et la gestion des risques de catastrophes naturelles font-elles partie des plans communaux de développement ? Nos élus sont-ils sensibilisés à la prise en considération de ces phénomènes au niveau de leur gouvernance pour mieux préparer la protection des populations notamment les plus vulnérables? Et last but not least, qu’en est-il du projet de loi d’assurance contre les risques de catastrophes? Autant de questions que les dernières inondations survenues au Sud du pays en 2014 et le dernier tremblement de terre dans le Rif ont remises au devant de l’actualité. En fait, les critiques fusent de toute part pointant du doigt l’indifférence, la lenteur, le manque de responsabilité de l’Exécutif dans la gestion des catastrophes. La gestion par le gouvernement Benkirane de ces deux catastrophes a été mal perçue et a suscité partout colère et indignation. Ce fut le cas lors des inondations causées par la soudaine montée des oueds qui ont ravagé des régions de Ouarzazate et de Guelmim. Des maisons à l’architecture traditionnelle ont été emportées par la force des flots boueux qualifiés d’exceptionnellement intenses. Au moins 36 personnes ont perdu la vie et plusieurs autres ont été portées disparues.
Une situation intolérable, selon plusieurs spécialistes, puisque le Maroc a été touché et le sera encore par des catastrophes naturelles (séismes, inondations, crues torrentielles, invasions acridiennes, désertification, sécheresse, glissement de terrains …) et les accidents technologiques. Des catastrophes qui ont été à l’origine de pertes de vies humaines, de dégâts matériels et de déficits incommensurables sur les plans économique et environnemental.