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Ayant érigé l’emploi en priorité nationale, ce dernier s’est montré réactif face aux difficultés enregistrées et proactif en matière de politique nationale en faveur de l‘emploi, notamment pour les jeunes diplômés et les catégories en difficulté d’insertion. Une feuille de route a été tracée et des mesures sont adoptées pour améliorer les dispositions existantes et en accroître l’efficacité par de nouveaux dispositifs.
Conformément à l’accord social signé entre le gouvernement et les partenaires sociaux le 26 avril 2011, deux dispositifs nouveaux ont été initiés. Il s’agit d’un dispositif de formation - insertion comportant désormais l’assurance de la couverture sociale aux bénéficiaires des contrats Idmaj et d’un dispositif d’intégration professionnelle des jeunes diplômés en difficulté, prévoyant une formation - intégration sur 6 à 9 mois, avec tuteur dans l’entreprise et indemnité de l’Etat à l’entreprise pour les frais de formation.
Il convient de rappeler par ailleurs que le train de mesures initiées en vue de donner plus d’allant au marché du travail ont fait l’objet d’évaluation et d’un suivi systématiques.
Des études d’évaluation, d’impact et de satisfaction ont été ainsi réalisées par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle et l’ANAPEC.
En outre, les statistiques diffusées de part et d’autre ont permis d’approcher le bilan de ces activités sur le plan quantitatif. Elles indiquent que 265.000 personnes ont été insérées en entreprises entre 2006 et mi-2011 et plus de 50.000 formations ont été financées dans le cadre du programme Taehil. Les bénéficiaires de ce programme, après formation de pré-embauche, sont devenus salariés de l’entreprise à plus de 80% (100% pour l’appui aux secteurs émergents) et 95% des employeurs concernés se déclarent satisfaits.
Pour leur part, les enquêtes de satisfaction menées auprès des chercheurs d’emploi bénéficiaires du Programme Idmaj ont fait ressortir trois sujets de préoccupation. Le premier est relatif à la couverture sociale durant le contrat d’insertion, le second à l’encadrement et l’accompagnement dans la phase de formation en entreprise et le dernier à la question du ciblage pour les personnes les plus difficiles à insérer.