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Présidée par Mohamed Boussaid, ministre de l'Economie et des Finances, cette rencontre a été consacrée à la présentation de la feuille de route de la Bourse et à la création de groupes de travail thématiques au sein du comité. Et ce, conformément à la législation qui le régit.
Comme l’a d’emblée souligné le ministre, l’institution du CMC vient suite à une requête de la communauté financière qui a estimé que la place financière marocaine doit disposer d’un organe de concertation et d’échange où les autorités publiques et les intervenants peuvent réfléchir ensemble sur les questions et thématiques qui vont forger les orientations stratégiques de la place.
Bien qu’il ait été institué par la loi sur la Bourse, ses prérogatives couvrent toutes les questions liées au marché des capitaux, a-t-il précisé.
Concernant la stratégie de développement du secteur financier, il a été relevé qu’elle s’articule autour de trois domaines d’intervention : la stabilité financière, le marché et les institutions et l’inclusion financière.
A propos de la stabilité financière et de l’inclusion financière, précisons que ces domaines sont couverts pour le premier par le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (présidé par le wali de Bank Al Maghrib) et pour le second par une structure de gouvernance dédiée en cours de mise en place.
Ainsi, le CMC devra s’atteler particulièrement aux questions en relation avec le développement du marché et de ses institutions.
A noter que lors de cette rencontre, Hamid Tawfiki et Karim Hajji, respectivement président du Conseil d’administration et directeur général de la Bourse de Casablanca, ont exposé les principaux axes de la feuille de route qui vise à moderniser l’infrastructure du marché avec l’ambition d’en faire une plateforme robuste, intégrée et performante.
L’occasion de souligner la nouvelle vision stratégique de la Bourse de Casablanca qui se fixe trois objectifs stratégiques: la construction d’une infrastructure de marché intégrée, solide et pérenne ; une meilleure contribution au financement de l’économie nationale ainsi que le rayonnement régional de la Bourse de Casablanca.
Saluant l’importance et la pertinence de la feuille de route, les membres du CMC ont noté qu’elle traite l’ensemble des thématiques en relation avec les leviers du développement du marché dans ses différentes composantes et le fait qu’elle interpelle l’ensemble des acteurs du marché.
Notons aussi que les débats ont porté par la suite sur plusieurs thématiques d’actualité stratégiques pour le développement de la place qui ont abouti à la création, à ce stade, de trois groupes de travail : « Stratégie de développement du marché », « Dette privée » et « Financement des TPME et des start-up ».
Le premier sera présidé par la Direction du Trésor et des finances extérieures qui devra préparer une plateforme pour la convergence des stratégies des différents acteurs du marché.
Le deuxième sera présidé par l’AMMC qui se penchera sur la situation de ce marché et les moyens et mesures à mettre en place pour sa relance alors que le troisième le sera par Bank Al Maghrib qui s’intéressera aux solutions de financement de cette catégorie d’entreprises.
Signalons que les travaux de ce comité n’ont pas vocation à se substituer à ceux engagés par les autorités et les institutions du marché dans leurs prérogatives respectives.
Pour le ministre, ils permettront plutôt d’identifier ensemble les leviers adéquats pour que le marché des capitaux puisse renforcer son rôle dans le financement de l’économie et répondre ainsi aux attentes des entreprises et des ménages en termes de solutions de financement adaptées.