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L’APEBI, principale fédération représentative de ce secteur et qui fête cette année ses vingt ans d’existence a ainsi rappelé par le biais de son président, Mohamed Lakhlifi, que l’objectif était de « faire du Mitex une rencontre annuelle à laquelle participeraient les experts mondiaux ». Pourtant, en termes de nouvelles technologies, le Royaume n’occupe que la 140e place sur 192 et pour l’année 2008 seul un foyer sur dix disposait d’une connexion internet.
C’est pourquoi Ahmed Reda Chami, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, a souligné l’importance d’un tel évènement, en rappelant que « le développement économique est corrélé avec le secteur des nouvelles technologies ».
Nous ne sommes cependant pas de mauvais élèves dans tous les domaines. Ainsi le Royaume devient de plus en plus attractif et l’offshoring est en plein essor. Selon M. Chami les entreprises marocaines sont aujourd’hui « parmi les meilleures du monde».
La stratégie nationale « Maroc Numeric 2013 », développée par le ministre, vise ainsi à faire du secteur des nouvelles technologies « un vecteur humain » pour promouvoir une transformation sociale globale du pays. Rappelons que ce plan prévoit quatre grandes lignes directrices, à savoir la transformation sociale, le programme « Injaz », l’offre d’accès, et les services publics aux usagers.
L’essor de ces technologies entraine bel et bien une mutation de la société car comme le rappelle M. Chami « le citoyen change sa façon d’apprendre et de se divertir au contact de l’internet ».
Le Royaume ambitionne également à travers le programme « Injaz » d’équiper près de dix mille élèves ingénieurs en ordinateurs portables et en connexion Internet, le tout financé à 85% par l’Etat.
Par ailleurs, pour devenir concurrentiel dans ce domaine, il est nécessaire d’élargir l’offre d’accès. C’est pourquoi de nombreux centres communautaires, notamment des foyers de jeunes dans des régions reculées auront accès à Internet.
Enfin, le dernier volet de ce plan ambitieux est d’informatiser l’administration nationale (état civil, documents consulaires) et de créer des services orientés pour le citoyen comme par exemple les inscriptions scolaires en ligne.
Quant aux PME, elles ne sont pas exclues du projet car il s’agira pour les secteurs phares comme le textile par exemple, de développer une gestion assistée par ordinateur. L’Etat s’engage ainsi à subventionner à hauteur de 400.000 dirhams, et le ministre a assuré que « l’appel d’offre était ouvert »
La sécurisation des données est rendue nécessaire par la mise en œuvre d’un tel plan et à cet égard M. Chami a souligné l’importance de renforcer le cadre législatif.
Par ailleurs, Vito Di Bari, invité d’honneur du Mitex, en sa qualité de « visionnaire des technologies de l’information », a assuré qu’il était confiant en ce qui concerne les objectifs du Royaume concernant ces technologies.
«Quand je vois un pays où le ministre de l’industrie est également celui du commerce et des nouvelles technologies, je comprends que ce pays est sur la bonne voie » a-t-il ainsi affirmé.
Le Mitex, organisé cette année sous forme de conférences, pourra à long terme s’organiser en expositions pour accueillir les secteurs des Télécoms.
M. Chami s’est ainsi, d’ores et déjà, engagé à être présent lors de la prochaine édition afin de faire le point sur les avancées du Royaume en la matière. Qu’on se le dise désormais, le monde est rentré dans une nouvelle ère placée sous le signe des technologies de l’information et, en la matière, le Maroc entend bien ne pas être laissé-pour compte…