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Nommé début juillet, le technicien champion de France 2021 avec Lille s'est mis à l'ouvrage au Camp des Loges où on a pu le voir, casquette vissée sur la tête, diriger les séances d'entraînement.
On l'attend beaucoup dans la gestion des ego, forcément sourcilleux, du vestiaire parisien.
Le natif de Marseille a reconnu qu'il comprenait "les gens sceptiques" quant à son inexpérience européenne (6 matches de Ligue des champions seulement avec Lille, aucune victoire), mais il a aussi assuré qu'il saurait "imposer" sa poigne.
"Je vais beaucoup échanger avec les joueurs, j'ai déjà rencontré des vestiaires avec beaucoup d'ego, et c'est un privilège d'avoir un effectif de ce niveau-là", a lancé Galtier lors de sa présentation à la presse. "Je ne vais pas révolutionner le vestiaire, je vais regarder, écouter, et je sais que j'aurai l'appui de la direction si un joueur ne se plie pas au projet".
Le nouvel entraîneur parisien a eu la bonne surprise de voir certains joueurs revenir de vacances de manière anticipée, comme Lionel Messi ou Neymar. Il a soigné sa communication au sujet du Brésilien, le qualifiant de "joueur de classe mondiale" et appelant à ce que "Ney" reste au PSG.
Quant à Kylian Mbappé, Galtier "sait ce qu'il apporte" et devra composer avec le nouveau statut du champion du monde français, qui a prolongé en grande pompe jusqu'en 2025 avec des garanties sportives de sa direction...
A Lille ou à Nice, Galtier alignait un système assez immuable en 4-4-2, souvent replié devant sa cage pour jaillir en contre.
A Paris, l'entraîneur a reconnu qu'il faudrait changer de logiciel, "jouer bien" et miser davantage sur la "possession de balle" face à des "blocs bas", une mue à appliquer dès vendredi contre Quevilly.
"Ça ne ressemblera pas du tout à ce que j'ai pu faire avant", a-t-il admis, tout en dévoilant sa feuille de route: "Rythme, précision, intensité, récupérer le ballon très haut pour mettre l'adversaire sous pression".
L'un des chamboulements concernera la défense à trois, "grande orientation" annoncée par Galtier, avec Marquinhos, Presnel Kimpembe et Sergio Ramos... voire une recrue, comme le Slovaque Milan Skriniar, évoqué par plusieurs médias.
Qui sera le gardien N.1 du PSG cette saison ? La presse a évoqué un choix porté sur Gianluigi Donnarumma au détriment de Keylor Navas et le premier match amical vendredi pourrait déjà donner des éléments de réponse.
En tout état de cause, Galtier n'imagine pas reproduire le schéma de son prédécesseur Mauricio Pochettino, qui avait alterné entre l'Italien et le Costaricien dans la cage. "J'ai par principe de toujours nommer un numéro 1 et un numéro 2", a-t-il prévenu.
Reste à savoir enfin quelles recrues pourront être alignées lors des premiers matches amicaux du PSG.
Pour l'heure, seul Vitinha, arrivé du FC Porto pour 41,5 M EUR, a rejoint l'effectif parisien.
Le petit milieu portugais pourrait porter pour la première fois le maillot parisien vendredi contre QRM, en attendant d'autres renforts: outre Skriniar, les médias français évoquent aussi la piste du puissant attaquant international italien Gianluca Scamacca (Sassuolo) ou de l'international moins de 20 ans français Hugo Ekitike (Reims).
Enfin, il y a la question des indésirables au sein d'un effectif que Galtier juge pléthorique: la présence ou l'absence de certains joueurs, vendredi sur le banc, pourrait donner quelques indices sur les projets du PSG à leur égard, de même que sur la composition du groupe qui s'envolera samedi pour la tournée d'été au Japon.