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Ces personnes avaient été arrêtées suite à leur implication dans ces événements remontant aux mois d’octobre-novembre 2010.
Les 24 individus sont poursuivis pour «constitution de bandes criminelles, violences sur les forces de l’ordre ayant entraîné la mort avec préméditation et mutilation de cadavres».
Avant l’ouverture de cette audience de ce procès qui avait débuté vendredi dernier, la Coordination des familles et amis des victimes des événements de Gdeim Izik (COFAV) a organisé un sit-in pacifique devant le tribunal pour demander «un procès équitable», dénonçant par la même toute tentative d’instrumentalisation politique de ce dossier. La COFAV a réaffirmé, à travers des slogans, son rejet de toute intervention de nature à influencer la justice et distribué un communiqué dans lequel elle s’est élevée contre l’atteinte à ses droits en tant que représentante des familles des victimes des événements de Gdeim Izik.
De leur côté, les familles des accusés ont réclamé, lors d’un sit-in pacifique, que le procès se tient dans un tribunal civil.
Le 10 octobre 2010, des habitants de la ville de Laâyoune ont dressé à proximité de la ville, au lieu-dit Gdeim Izik, un campement de tentes en vue de défendre des revendications sociales légitimes, liées principalement au logement et à l’emploi. Les autorités marocaines avaient alors initié un dialogue et présenté une série de mesures pour répondre progressivement à ces revendications, lequel dialogue n’avait pas abouti au dénouement de la situation sur le terrain. Les autorités marocaines avaient décidé de procéder au démantèlement pacifique du campement afin d’imposer le respect de la loi et la préservation de l’ordre public.
Cette intervention avait sitôt donné lieu à des attaques violentes par de petits groupes contre les forces de l’ordre à l’aide d’armes blanches, de jets de pierre, de cocktails Molotov et de bonbonnes de gaz. Par la suite, des affrontements avaient éclaté dans la ville de Laâyoune où des infrastructures et des biens publics avaient été incendiés et des propriétés privées saccagées. Ces attaques avaient fait 11 morts parmi les forces de l’ordre, y compris un élément de la Protection civile, 70 blessés parmi ces mêmes forces dont plusieurs grièvement atteints et quatre autres blessés parmi les civils.
A rappeler également que ce procès se déroule sous l’observation de plusieurs associations des droits de l’Homme, d’ONG et d’organisations indépendantes nationales et internationales.