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Ledit syndicat a également critiqué les dernières déclarations du ministre de la Santé concernant la crise actuelle entre les deux parties, tout en demandant à la Cour des comptes de diligenter une enquête sur la dépense de « l’argent des contribuables sans que cela ait un impact sur la réalité du système sanitaire dans les hôpitaux du Royaume ».
Pour faire entendre sa voix et défendre ses revendications, le Syndicat a décidé de tenir des rencontres avec les groupes parlementaires et les associations des droits de l’Homme, en soutenant que la crise actuelle du système de santé dans notre pays nécessite « un débat national auquel devraient prendre part les partis de la majorité gouvernementale et ceux de l’opposition ». Il a, par ailleurs, appelé les médecins du secteur public à déposer des démissions collectives auprès des directions régionales de la Santé.
Il convient de rappeler que pareille forme de démission a été critiquée récemment par le ministre de la Santé lors d’une séance des questions orales à la Chambre des conseillers.
Selon lui, elle n’a aucune valeur juridique, puisque « la démission ne peut résulter que d'une demande écrite de l'intéressé marquant sa volonté non équivoque de quitter le cadre de son administration ou service, autrement que par l'admission à la retraite», ajoutant qu’«elle n'a d'effet qu'autant qu'elle est acceptée par l'autorité investie du pouvoir de nomination, qui doit prendre la décision dans le délai d'un mois à compter de la date de la réception de la demande de démission. Laquelle démission prend effet à la date fixée par cette autorité ».
Le ministre avait également souligné que la dégradation des conditions de travail dans le secteur de la santé dure depuis longtemps et que l’ensemble des gouvernements successifs ont déployé des efforts pour combler le gap au niveau des infrastructures et des ressources humaines.