Pourquoi la FDT dit non à la loi de Finances 2010 : Un projet en déphasage avec les aspirations et les attentes des salariés


LARBI BOUHAMIDA
Mardi 1 Décembre 2009

Après avoir franchi avec un succès mitigé l’étape de la Chambre des députés, le projet de loi de Finances 2010 doit subir l’épreuve de la Chambre des conseillers. Il est d’ores et déjà acquis que le Groupe fédéral de l’unité et de la démocratie optera pour un niet catégorique. Et, bien entendu, ce rejet se base sur des arguments qui ne laissent guère de place à l’improvisation. Ces arguments selon Larbi Habchi, secrétaire général-adjoint du Syndicat national démocratique des finances affilié à la FDT, vont des nombreuses régressions politiques, jusqu’à l’échec du dialogue social en passant par le traitement improvisé accordé à certains secteurs et le manque de volonté du gouvernement pour prendre des mesures à dimensions morales et symboliques.
Tout en indiquant que ce projet de loi  s’inscrit dans un contexte national  marqué par nombre de régressions au niveau politique, Larbi Habchi a souligné que ce projet  ne répond nullement aux aspirations et attentes et des employés et des salariés du fait qu’il est dominé par un discours technocrate manquant de vision politique claire.
Les membres du Groupe fédéral de l’unité et de la démocratie voteront contre l’actuel projet de loi de Finances présenté à la Chambre des conseillers, par  Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des Finances, du fait qu’il n’a pas été élaboré sur des prévisions et données réelles et solides, mais a été basé uniquement sur  des hypothèses ( Bonne campagne agricole, prix d’un baril de pétrole à 75 dollars,  stabilité des dépenses de fonctionnement au même niveau de 2009, entre autres), a-t-il fait savoir.
Et d’avancer un autre motif pour le rejet de ce projet de loi à cause de l’absence d’une vision sociale dans sa dimension globale de la part du gouvernement qui opte pour des politiques sectorielles improvisées, faute de cohésion. Il est à rappeler que l’échec du dialogue social entre les différentes centrales et le gouvernement qui s’entête à satisfaire leurs revendications (augmentation des salaires, réductions des charges sociales, entre autres), est une autre raison pour voter contre ce projet, a conclu Larbi Habchi.


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