Et rebelote. Amnesty International Maroc organise pour la 15ème fois l’édition du Campus annuel des jeunes 2013. Rendez-vous est donc pris, pour cette manifestation, du 1er au 7 septembre 2013 au Complexe Moulay Rachid à Bouznika. Le thème choisi pour cette édition est d’actualité et traduit la place primordiale qu’occupe la jeunesse dans le monde actuel «Deux ans après le Printemps arabe : les jeunes demeurent à la pointe du changement».
Diverses activités attendent les jeunes campeurs se focalisant surtout sur le «lobbying pour le changement», à travers la mobilisation des jeunes et le renforcement de leurs capacités organisationnelles et d’activisme afin de mieux répondre aux violations des droits humains.
Une semaine durant, près de 50 jeunes représentant les diverses sections d’Amnesty International et les ONG s’activant dans le domaine des droits de l’Homme aussi bien au Moyen-Orient qu’en Afrique du Nord, sont attendus lors de cette manifestation. Ils seront amenés à débattre d’un certain nombre de questions d’actualité des droits humains soulevées par les manifestations de masse qui ont marqué la région depuis 2010. Des protestations qui, à travers la persévérance des jeunes et leur militantisme ainsi que la puissance des réseaux sociaux, ont réussi à imposer une nouvelle perception de la lutte pour les droits de l’Homme, l’égalité et la dignité.
Par ailleurs, les participants recevront des formations à même de les armer contre toute violation des droits de l’Homme. L’occasion pour eux de faire part des aspirations profondes de leurs pays respectifs à la liberté et à la justice. Des valeurs dont ils sont porteurs et qu’aucun gouvernement ne peut plus désormais occulter. Le programme de cette manifestation compte également plusieurs ateliers dont l’utilisation de tactiques de lutte pour préserver les droits humains, les méthodologies de militantisme numérique ainsi que les méthodes comportant l’organisation de campagnes, en particulier celles concernant la liberté d’expression, la torture, la peine de mort, la discrimination faite aux femmes voire l’impunité. Des violences qui sont revenues en force suite aux manifestations du Printemps arabe qu’a connu la région.
En parallèle, les organisateurs ont tenu à ce que les jeunes participants bénéficient de diverses activités reliant la lutte sur le terrain à la lutte numérique et ce, à travers l’utilisation de l’Internet. Une façon de mieux les préparer à intégrer le processus démocratique en cours dans les différents pays arabes.