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Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Le témoignage du Souverain est d’autant plus fort qu’il raconte ses propres expériences avec les membres de la communauté : « Au cours de mes visites à l’étranger et de mes rencontres au Royaume avec des membres de notre communauté à l’étranger, J’ai eu l’occasion de prendre la mesure de leurs préoccupations réelles et de leurs aspirations légitimes. Nous pensions qu’ils affrontaient des difficultés uniquement à l’intérieur du Maroc. Or nombre d’entre eux se plaignent également d’une série de problèmes dans leurs relations avec les missions consulaires marocaines à l’étranger ».
S.M le Roi a également affirmé que «en effet, certains consuls, et non tous – Dieu merci – au lieu de remplir leur mission comme il se doit, se préoccupent plutôt de leurs affaires personnelles ou de politique. Certains membres de la communauté m’ont fait part de leur mécontentement, du mauvais traitement qui leur est réservé par certains consulats, ainsi que de la faiblesse des prestations qu’ils leur fournissent, tant pour ce qui concerne la qualité de ces services, que pour ce qui est du respect des délais ou de certaines entraves administratives … Nous attirons donc l’attention du ministre des Affaires étrangères sur la nécessité de s’employer avec toute la fermeté requise à mettre fin aux dysfonctionnements et autres problèmes que connaissent certains consulats ».
Le Souverain a en outre affirmé que « les membres de notre communauté sont encore plus désappointés lorsqu’ils font des comparaisons entre, d’une part, le niveau des prestations fournies par les services administratifs et sociaux des pays de résidence, et l’accueil qui leur est réservé, et, d’autre part, le traitement dont ils sont l’objet à l’intérieur de ces missions consulaires nationales. S’ils n’arrivent pas à régler leurs affaires, au moins devraient-ils être bien accueillis et traités avec courtoisie et respect ».
Exemples à l’appui, le Souverain a affirmé qu’ils subissent des lenteurs dans l’enregistrement des noms à l’état civil ou la rectification des erreurs, avec tout ce que cela implique en perte de temps et en coûts financiers ».
Il s’est aussi arrêté sur le choix des noms qui sont parfois source de problèmes : «Il appartient à la Haute commission de l’état civil de s’atteler à trouver des solutions raisonnables aux cas qui lui sont soumis, en faisant preuve de souplesse et de compréhension. De même, il faut mettre un terme aux pressions qu’ils subissent parfois pour se voir imposer certains noms ». Le même impératif s’impose pour régler les problèmes de la lenteur et de la complexité des procédures de renouvellement et de légalisation des documents officiels.
Le Souverain s’est également penché sur « les problèmes que rencontrent certains immigrés à leur retour dans la patrie. «Nous réaffirmons la nécessité de faire montre de la plus grande fermeté à l’égard de quiconque s’avise d’abuser de leurs intérêts ou d’exploiter leur situation. En dépit de toutes les difficultés qu’ils rencontrent, Nous notons avec satisfaction le nombre croissant de ceux, parmi eux, qui rentrent chaque année pour visiter leur pays et revoir les leurs … C’est pourquoi Nous ne cessons d’exprimer Notre fierté devant tant d’amour qu’ils portent à leur patrie, ainsi que Notre volonté de veiller à la protection de leurs intérêts », a déclaré le Souverain.
Sur le plan politique, S.M le Roi Mohammed VI a souligné combien il était important de mettre en œuvre les dispositions de la Constitution « relatives à l’intégration de leurs représentants dans les institutions consultatives et les instances de gouvernance et de démocratie participative ». Le Souverain a également appelé à une « synergie et une coordination entre les institutions nationales ayant compétence en matière de migration ». L’objectif étant de « rendre ces institutions plus efficientes au service des intérêts des Marocains de l’étranger ».