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Durant son mandat de deux ans au Conseil, le Maroc «œuvrera de concert avec les autres membres à renforcer l'action du Conseil en matière de prévention des conflits, en particulier sur le continent africain», a souligné l'ambassadeur lors d'un débat des quinze sur les méthodes de travail du Conseil de Sécurité.
De même, a-t-il dit, «tout doit être mis en œuvre pour développer la diplomatie préventive» Dans cette quête d'une constante amélioration des méthodes de travail du Conseil, il a estimé «nécessaire d'allier à la fois les exigences d'une action rapide et efficace pour maintenir la paix et la sécurité internationales, et l'appui de la communauté internationale aux mesures prises, appelant au «pragmatisme et à l'ouverture d'esprit», face à cette «tâche difficile» du Conseil qui agit au nom de l'ensemble de la communauté internationale.
Se félicitant que le CS de l'ONU «associe, de manière de plus en plus régulière, à ses débats thématiques, la Commission de la consolidation de la paix de l'ONU», M. Loulichki a jugé «important de renforcer cette pratique car, non seulement, la consolidation de la paix figure dans les mandats des missions de paix, mais elle constitue également un élément de prévention des conflits en permettant d'éviter la rechute dans la violence». Il a, en outre, souligné l'importance des consultations avec les pays fournisseurs des troupes et de police afin de «bénéficier de leur expérience et expertise».
Tout en rappelant que le maintien de la «paix demeure l'activité principale» du Conseil de sécurité, il a suggéré de tirer le «meilleur profit du Groupe de travail sur les opérations de maintien de la paix et de l'inciter à renforcer sa concertation avec les pays fournisseurs de troupes et avec le Secrétariat».
Il s'est, dans ce contexte, félicité de «l'amélioration progressive de l'interaction» du Conseil de sécurité avec les Etats non membres et d'autres acteurs internationaux et régionaux, ce qui constitue, a-t-il dit, une valeur ajoutée pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales.
Pour lui, cette interaction est d'autant plus importante que de nouveaux défis ont surgi, impactant directement la paix et la sécurité internationales, et suscitant un plus grand intérêt des Etats non membres aux travaux du Conseil.
Parmi ces défis auxquels fait face le Conseil de sécurité et qui sont d'un «ordre, d'une dimension et d'une nature nettement distincts» des conflits interétatiques traditionnels, M. Loulichki citera notamment, le terrorisme international, les conflits internes, les armes de destruction massive et le crime organisé transfrontalier.