La grève des vétérinaires du Sri Lanka a été lancée lundi et devrait durer cinq jours. Comme le souligne Vijitha Perera, secrétaire du syndicat des vétérinaires, ce mouvement de protestation vise à attirer l'attention sur l'augmentation des conflits entre les hommes et les éléphants. Des conflits qui, l'année dernière, ont provoqué la mort de 50 personnes et de 228 pachydermes. Le week-end dernier encore, un homme de 75 ans a été tué par un éléphant alors qu'il faisait du vélo. Un autre a été piétiné dans sa maison. "Il n'y a pas une bonne gestion des éléphants sauvages qui sont relégués dans des espaces de plus en plus limités parce que le gouvernement autorise les habitants à empiéter sur leurs zones d'habitat traditionnel", déplore M. Perera. Selon lui, quatre éléphants meurent chaque semaine en raison de ces conflits. Les pachydermes manquent de nourriture et d'eau dans les zones très étroites où ils sont confinés, entre les villages. En 1990, quelque 12.000 éléphants peuplaient le Sri Lanka. Vingt ans plus tard, ils ne sont plus que 4.000, alerte le directeur général du département de protection de la faune sauvage, Ananda Wijesooriya. Et de déplorer ne pas avoir suffisamment de terres pour mettre en place un programme, pourtant approuvé par le gouvernement, afin de réintroduire les éléphants dans des réserves naturelles.
Pour protéger les éléphants, les vétérinaires du Sri Lanka se mettent en grèveMaxisciences
Mardi 24 Août 2010
Déplorant les mesures de protection insuffisantes mises en place autour des éléphants du pays, les vétérinaires se sont mis en grève, dans l'espoir de faire réagir le gouvernement quant aux menaces qui pèsent sur les pachydermes.
La grève des vétérinaires du Sri Lanka a été lancée lundi et devrait durer cinq jours. Comme le souligne Vijitha Perera, secrétaire du syndicat des vétérinaires, ce mouvement de protestation vise à attirer l'attention sur l'augmentation des conflits entre les hommes et les éléphants. Des conflits qui, l'année dernière, ont provoqué la mort de 50 personnes et de 228 pachydermes. Le week-end dernier encore, un homme de 75 ans a été tué par un éléphant alors qu'il faisait du vélo. Un autre a été piétiné dans sa maison. "Il n'y a pas une bonne gestion des éléphants sauvages qui sont relégués dans des espaces de plus en plus limités parce que le gouvernement autorise les habitants à empiéter sur leurs zones d'habitat traditionnel", déplore M. Perera. Selon lui, quatre éléphants meurent chaque semaine en raison de ces conflits. Les pachydermes manquent de nourriture et d'eau dans les zones très étroites où ils sont confinés, entre les villages. En 1990, quelque 12.000 éléphants peuplaient le Sri Lanka. Vingt ans plus tard, ils ne sont plus que 4.000, alerte le directeur général du département de protection de la faune sauvage, Ananda Wijesooriya. Et de déplorer ne pas avoir suffisamment de terres pour mettre en place un programme, pourtant approuvé par le gouvernement, afin de réintroduire les éléphants dans des réserves naturelles. Lu 329 fois
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