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L’Assemblée générale de l’ONU devait pour sa part tenir une réunion d’urgence hier jeudi pour appeler au respect de la résolution 1860 du Conseil de sécurité de l’ONU demandant un cessez-le-feu à Gaza, restée lettre morte depuis son adoption le 8 janvier.
Dans le cadre de cette effervescence diplomatique, le ministre allemand des Affaires étrangères est lui aussi arrivé hier en Israël, première étape d’une tournée régionale destinée à favoriser une trêve.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères et ancien émissaire de l’Union européenne au Proche-Orient, Miguel Angel Moratinos, se trouvait mercredi en Cisjordanie.
“Mon sentiment est que nous sommes tout prêts d’un cessez-le-feu. Ils sont très proches, mais il y a encore du travail”, a-t-il déclaré.
Au Caire, le représentant du Hamas Salah al Bardaouil a indiqué que son mouvement avait présenté “un point de vue détaillé aux dirigeants égyptiens afin que (l’Egypte) puisse continuer à œuvrer pour la fin de l’agression et l’arrêt de l’injustice qui est faite à notre peuple dans la bande de Gaza.”
Quant à la France et l’Allemagne, elles ont répété mercredi leur demande d’un cessez-le-feu immédiat, tandis que la Bolivie et le Venezuela ont rompu leurs relations diplomatiques avec Israël en protestation contre l’offensive lancée le 27 décembre.
Par ailleurs, la tenue, ce vendredi à Doha, d’un sommet arabe sur la guerre à Gaza est, de plus en plus incertaine, le quorum n’ayant pas encore été atteint, selon le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa.
Ce dernier avait tenu des propos similaires, mais évoqué l’approbation de 14 pays.
Entre-temps, l’Irak est revenu sur son approbation, a précisé Amr Moussa de Koweït, où un sommet économique arabe est prévu les 19 et 20 janvier.
Pour leur part, l’Egypte et l’Arabie Saoudite ont estimé ce sommet “prématuré” et risquant de torpiller des pourparlers cruciaux pour en finir avec la guerre de Gaza sur la base du plan égyptien.
Pour sa part, la Tunisie n’envisage pas de participer au sommet de Doha estimant qu’une telle rencontre des dirigeants arabes doit faire l’objet d’une “préparation minutieuse”.
Idem pour le Maroc où un communiqué du cabinet royal a indiqué que Sa Majesté le Roi Mohammed VI n’assistera personnellement ni au Sommet arabe extraordinaire proposé à Doha, ni au Sommet arabe économique à Koweït.
Le Royaume qui a, dès le premier jour, exprimé sa ferme condamnation de l’agression israélienne et s’est mobilisé pour défendre et soutenir les palestiniens meurtris de Gaza, a mis en place un plan d’urgence pour l’accueil de 200 blessés palestiniens, l’acheminement d’une importante aide en médicaments et en denrées alimentaires aux populations de Gaza et l’ouverture d’un compte spécial à Bank Al Maghrib pour la collecte des contributions en faveur du peuple palestinien.