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Un communiqué du Parquet précise que les mis en cause sont également poursuivis pour entrave à la liberté de travail et participation à la divulgation du secret professionnel.
La même source rappelle que le procureur général près cette Cour "a reçu des informations selon lesquelles des individus ont perpétré des actes illégaux de nature à porter atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat et aux intérêts économiques nationaux, à endommager des structures, des ports et des bateaux et à entraver la liberté du travail au port Tanger-Med, une artère économique vitale du Royaume qui fait face à une concurrence farouche de ports étrangers voisins".
Les mis en cause, explique le communiqué, se sont servis de conflits à caractère social que connaît Tanger-Med, depuis des mois, lesquels étaient sur le point de paralyser cette enceinte, durant le mois de mai dernier, après que des employés du port eurent immobilisé deux navires à l'aide de grues, dont certains à bord ont recouru à la force et à la menace. Ces protestations ont également empêché des bateaux italiens contractuels, censés assurer le transport d'immigrés entre les deux rives de la Méditerranée, et entravé le mouvement de tous les bateaux à Tanger-Med et au port de Béni Ansar, poursuit le communiqué, affirmant que ces actes ont été commis pour "servir des intérêts personnels, ceux de personnes et entreprises étrangères concurrentes".
Selon la même source, le procureur général près la Cour d'appel de Rabat a ordonné une enquête sur un groupe d'individus pour leur implication présumée dans la constitution d'une bande criminelle en vue de saboter des structures, des ports et des bateaux et de porter atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat, ainsi que dans la participation à l'entrave de la liberté d'action et la divulgation du secret professionnel.
Sur la base d'une commission rogatoire, le juge d'instruction a chargé la Brigade nationale de la police judiciaire de mener des investigations aux termes desquelles sept individus ont été auditionnés, ajoute le communiqué, précisant que six mis en cause ont été placés en détention préventive. L'enquête sur cette affaire est toujours en cours.