Pour rappel, une «boisson énergétique» est «spécifiquement formulée pour fournir de l’énergie dans le cadre d’une dépense musculaire intense», explique l’Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation environnement (ANSES).
Au-delà d’une heure d’effort, la consommation d’eau ne suffit plus à remplacer les pertes hydriques donc, mais aussi en sels minéraux. Ce sont les sels minéraux qui vont faire défaut. Et ils seront apportés par une boisson énergétique.
Voilà pourquoi les boissons dites énergisantes – un «terme de marketing, qui n’a pas de réalité réglementaire, ni nutritionnelle», souligne l’ANSES - riches en taurine, en caféine, en guarana et autres ginseng ne sont d’aucun intérêt chez le sportif.
La principale qualité d’une boisson destinée à compenser les pertes occasionnées au cours d’un effort est d’être rapidement assimilable par l’organisme. Pour cela, ses concentrations en eau, en sodium et en glucides doivent être soit égales soit inférieures à celles de notre organisme. Les spécialistes parlent de boissons isotoniques. C’est aussi pourquoi les sodas et jus de fruits sont inadaptés à l’effort. Ils sont trop riches en glucides qui seront plus difficilement assimilés par l’organisme. Sans compter qu’ils ne compenseront pas les pertes en sels minéraux.