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Plus d’un demi-siècle de la vie parlementaire marocaine, cela mérite d’être fêté. Preuve que le Maroc , grâce à des militants de la première heure et tous ceux qui, après eux, se sont saisis du flambeau de la lutte en des moments particulièrement difficiles, a bien des longueurs d’avance par rapport à d’autres pays, que ce soit au niveau régional ou continental. Mais, c’est pour le moins déplorable que les festivités prévues à Rabat ne concernent que les étapes postérieures à la création de la Chambre des représentants en 1963, passant ainsi sous silence la première expérience parlementaire du Maroc indépendant ; en l’occurrence celle du Conseil national consultatif.
Pour l’histoire et pour la vérité, la naissance du Parlement marocain date du lendemain de l’Indépendance en 1956. Mehdi Ben Barka qui était à la tête du Conseil national consultatif entre 1956 et 1959 qui représentait à l’époque le pouvoir législatif dans le Maroc postcolonial est donc le premier président de cette institution. Lui qui s’attachait à faire de ce Conseil créé par S.M Mohammed V un lieu de débat où cohabitent et s’affrontent des courants d’opinions divers, un cadre privilégié d’apprentissage de la démocratie. Il s’efforçait d’en faire une institution qui permettra au peuple de gérer ses affaires dans le cadre d’une Monarchie constitutionnelle solidement établie.
La commémoration du cinquantenaire du Parlement marocain sera maquée par l’organisation de plusieurs manifestations et rencontres dont un colloque international qui aura lieu aujourd’hui au siège de Parlement avec la participation d’experts et universitaires marocains et étrangers. Plusieurs témoignages d’anciens présidents du parlement y seront présentés ainsi que des interventions des présidents respectifs des groupes parlementaires dont, plus particulièrement celle du Groupe socialiste, sont attendues.
Pour rappel, Ahmed Zaidi a appelé lors de la séance des questions orales du 29 octobre dernier, coïncidant avec la commémoration du 48ème anniversaire de l’enlèvement du grand militant ittihadi, à ce que le nom de Mehdi Ben Barka figure en tête de la liste des anciens présidents du Parlement.
« Nous insistons sur la nécessité de mettre son nom en tête de la liste de ces anciens présidents, non pas parce que « les martyrs sont plus nobles que nous tous », mais parce que l’homme a énormément servi son peuple et sa nation et payé de son sang le prix de la lutte démocratique », a-t-il annoncé ce jour dans son intervention.
Pour sa part, dans son discours prononcé mardi 29 octobre 2013 au meeting de l’USFP organisé devant la prison de Derb Moulay Chérif, de triste mémoire, à l’occasion de la Journée de la fidélité, le Premier secrétaire du parti, Driss Lachgar s’est adressé aux présidents des deux Chambres du Parlement afin que le Conseil consultatif national soit intégré à part entière dans l’histoire de l’institution parlementaire marocaine et que Mehdi Ben Barka soit considéré comme le premier président de cette institution.
Tout en soulignant que « ce Conseil a été une première étape dans le sens de l’option démocratique au Maroc, et la participation des citoyens dans la gestion des affaires publiques par les représentants de la nation, et en dépit de son rôle consultatif, Driss Lachgar a tenu à affirmer que ce Conseil national consultatif était semblable à bien des égards aux assemblées parlementaires ».