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Le Conseil national et les Conseils régionaux de l’Ordre national des architectes du Maroc, réunis à Rabat le 24 septembre 2010, se félicitent de l’intérêt accru que les pouvoirs publics accordent à la question des mosquées marocaines. Suite à l’effondrement de la mosquée Berdieyinne de Meknès qui a provoqué la mort tragique de dizaines de personnes, ce qui a fortement ému l’opinion publique nationale, les pouvoirs publics ont alloué un montant de 2.7 milliards de dirhams pour la prise en charge des mosquées marocaines menaçant ruine.
L’action de diagnostic et de traitement, menée avec des moyens financiers considérables, mais dans « l’urgence » (audit de 20.000 lieux de culte en 3 mois) et sans toujours recourir à tous les moyens humains, techniques et conceptuels appropriés risque toutefois de mener, à terme, à la perte irréversible d’un patrimoine architectural religieux marocain, porteur de qualités esthétiques, culturelles et historiques exceptionnelles.
Bien sûr, la stabilité des ouvrages et la sécurité des personnes sont prioritaires, mais elles ne sont pas incompatibles avec la préservation de notre riche patrimoine architectural religieux, rural et urbain, qui traduit, par ailleurs, la spécificité historique d’un islam marocain, porteur de valeurs d’ouverture et de tolérance dont chaque région du Royaume peut encore témoigner. La prise en compte de ces enjeux appelle l’adoption par les pouvoirs publics de protocoles de restauration conduits de manière professionnelle et conformes aux standards internationaux de sauvegarde du patrimoine.
Dans ce sens, les architectes du Royaume, à travers leurs instances ordinale, nationale et régionale, réitèrent leur disposition à coopérer avec les administrations et les départements ministériels concernés pour apporter leur contribution à la préservation de notre patrimoine religieux national.
L’action de diagnostic et de traitement, menée avec des moyens financiers considérables, mais dans « l’urgence » (audit de 20.000 lieux de culte en 3 mois) et sans toujours recourir à tous les moyens humains, techniques et conceptuels appropriés risque toutefois de mener, à terme, à la perte irréversible d’un patrimoine architectural religieux marocain, porteur de qualités esthétiques, culturelles et historiques exceptionnelles.
Bien sûr, la stabilité des ouvrages et la sécurité des personnes sont prioritaires, mais elles ne sont pas incompatibles avec la préservation de notre riche patrimoine architectural religieux, rural et urbain, qui traduit, par ailleurs, la spécificité historique d’un islam marocain, porteur de valeurs d’ouverture et de tolérance dont chaque région du Royaume peut encore témoigner. La prise en compte de ces enjeux appelle l’adoption par les pouvoirs publics de protocoles de restauration conduits de manière professionnelle et conformes aux standards internationaux de sauvegarde du patrimoine.
Dans ce sens, les architectes du Royaume, à travers leurs instances ordinale, nationale et régionale, réitèrent leur disposition à coopérer avec les administrations et les départements ministériels concernés pour apporter leur contribution à la préservation de notre patrimoine religieux national.