Signé par le président du directoire de MASEN, Mustapha Bakkoury et l'administrateur général du CEA, Daniel Verwaerde, cet accord, qui s'inscrit dans le cadre du partenariat intégré conclu entre MASEN, ALCEN et le CEA en juillet 2015, vise à valoriser la complémentarité de leur expérience et savoir-faire.
Élaboré en synergie avec les industriels, les organismes de recherche scientifique et les universitaires marocains, cet accord permettra de valoriser les expériences acquises par les différentes parties, de promouvoir l'innovation et d'adopter une contribution économique majeure aux technologies solaires, visant à en réduire le coût.
MASEN et le CEA, qui misent sur la complémentarité de leurs expertises, démarrent l'exécution de deux premiers projets majeurs. Il s'agit de la mise en place d'un laboratoire commun MASEN-CEA de rang mondial autour des méthodes, des outils et des études de la durabilité des matériaux et composants des centrales solaires. Ce laboratoire, qui sera au service de la communauté des chercheurs et des industriels, s'appuiera sur les connaissances de MASEN dans la réalisation de projets solaires et sur celles du CEA en matière de R&D.
Quand au second projet, il vise le développement de solutions de dessalement d'eau de mer ou saumâtre couplées à une source solaire. Cette collaboration vient ainsi renforcer les travaux de connaissance de MASEN et du CEA dans ce domaine, et propose des solutions alternatives permettant de répondre aux besoins de sites connectés au réseau électrique ou de sites isolés.
S'exprimant lors de la cérémonie de signature, M. Bakkoury a indiqué que le secteur des énergies renouvelables est appelé à se réorganiser afin d'accompagner, à long terme, les besoins du Maroc qui ambitionne d'avoir une indépendance énergétique, et ce à travers la valorisation de ses potentialités éoliennes, solaire et hydraulique.
Il a souligné, dans ce cadre, l'importance de la R&D en matière d'énergies renouvelables, notant que le CEA, organisme réputé dans ce domaine, accompagnera l'Agence dans ses projets à travers le partage de son expérience. De son côté, M. Verwaerde, a déclaré à la presse que cet accord de collaboration permettra de "construire un laboratoire commun permettant d'offrir des capacités, de développer de nouveaux produits et d'étudier la manière dont les centrales solaires résisterons au vieillissement".
Le Maroc, qui va abriter la COP22 du 07 au 18 novembre, a lancé en 2009 un plan solaire très ambitieux qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique du pays misant sur le développement des énergies renouvelables et le développement durable.