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Après un début de saison époustouflant, un titre honorifique de champion d'automne et deux premiers mois et demi de l'année réussis, le PSG marque le pas depuis quelques semaines. Il reste sur quatre matches sans victoire, toutes compétitions confondues, un rythme indigne d'un champion en puissance.
Là où, les autres années, le club de la capitale aurait plongé dans un climat délétère à pieds joints, cette saison 2011-2012, placée sous la bonne étoile qatarie, semble différente, en tous cas de l'aveu des joueurs.
"Cette semaine, après la défaite à Nancy (2-1), on s'est refusé à employer le terme de 'crise'. En général, on emploie ce terme lorsqu'on est au fond du trou et c'est loin d'être notre cas", a expliqué Guillaume Hoarau lors d'une conférence de presse organisée au Camp des Loges.
Le temps et l’argent
Admettant sans sourciller que le groupe parisien est soumis à quelques petites tensions et empreint d'une certaine "nervosité", l'ancien Havrais a expliqué cette atmosphère par deux facteurs: le premier, "l'obsession d'être champion" qui peut parfois tétaniser et le second, le fait que l'équipe ait été renouvelée à 80% par rapport à la saison dernière.
"On a quand même cette grosse opportunité d'être champion. On y pense (...) On a envie de bien faire les choses et c'est vrai que parfois cela peut être maladroit parce qu'on ne sait pas trop comment s'y prendre", a-t-il analysé.
"Et puis c'est vrai aussi qu'il y a pas mal de jeunes joueurs et des nouveaux", a-t-il ajouté, comme pour rappeler ce que nombre de détracteurs du PSG répètent à l'envi, à savoir que le temps est aussi important que l'argent pour construire une très bonne équipe de football.
Après une semaine où le groupe s'est "fait un peu tirer les oreilles" par son entraîneur Carlo Ancelotti et où chacun s'est "posé beaucoup de questions", Guillaume Hoarau souhaite désormais passer à autre chose et se concentrer sur le terrain.
"Ces derniers temps, on a trop parlé, ça suffit. Maintenant, il faut lier les actes à la parole", a-t-il souligné.
"Il faut qu'on retrouve ce qui a fait notre force depuis le début de saison et que les équipes qui se disent maintenant qu'il possible de 'taper' Paris se remettent à avoir peur."