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A 24 ans 3 mois et 6 jours, l'Allemand fait mieux que l'Espagnol de presque un an. Une performance qui datait de 2006, quand le natif d'Oviedo s'était imposé pour la deuxième année consécutive avec Renault.
Depuis lors, la +Vettel-mania+ s'est emparée du sport automobile. L'Allemand, né le 3 juillet 1987 à Heppenheim, près du circuit de F1 d'Hockenheim, a effectué des débuts tardifs en karting - il commence à 8 ans, contre... 2 pour Alonso. Mais il a ensuite tout gagné plus tôt que tout le monde.
Troisième pour sa première saison de Formule BMW Allemagne (2003), il remporte 18 des 20 courses auxquelles il participe l'année suivante, montant sur le podium de toutes les manches et marquant 388 points sur 400 possibles.
"Il est le meilleur pilote ayant jamais roulé en Formule BMW, celui qui a connu le plus de succès", commente Mario Theissen, l'ex-patron de l'écurie BMW Sauber, qui l'a encadré dans ses jeunes années. Il n'a pas 20 ans quand, troisième pilote de BMW Sauber, il remplace Robert Kubica à Indianapolis - le Polonais s'étant blessé à Montréal - et devient le plus jeune pilote à inscrire un point pour son premier Grand Prix. Passé chez Toro Rosso mi-2007, il bat un nouveau record de précocité au Japon, en étant le plus jeune à mener une course. En 2008, il s'adjuge la pole puis la victoire les plus précoces de l'histoire de la F1 au GP d'Italie, au volant d'une modeste Toro Rosso.
Exceptionnel
Passé chez Red Bull en 2009, il termine 2e du Championnat. Un prélude à son titre obtenu au terme d'une saison 2010 haletante, qui le voit couronné lors du dernier GP, à Abou Dhabi. "Je n'ai mené qu'une seule fois ce Championnat cette saison. Mais quand il le fallait", avait-il réagi.
Avant cela, l'Allemand avait enchaîné, selon ses propres dires, "hauts" stratosphériques et "bas" abyssaux. Casses mécaniques, accidents piteux et victoires spectaculaires. "Sur le long terme, il y a cette chose que l'on appelle justice qui, au dernier moment, a fini par aller dans le bon sens", analyse-t-il.
Rendez-vous est pris pour 2011. Une saison qu'il aborde avec l'objectif clair de conserver son titre. Ses adversaires le ressentent: neuf victoires et douze pole positions en quinze courses, une quatrième place comme seul résultat hors podium (il a par ailleurs fini quatre fois 2e).
Près de 100 points d'avance au classement avant la pause estivale. Rarement domination aura été aussi écrasante. "Il a été le meilleur pilote, dans la meilleure équipe, avec le meilleur package", concède Alonso, quand Hamilton le qualifie d'"exceptionnel", de "fantastique" et de "très professionnel". "+Seb+ a réalisé un début d'année prodigieux. On en a été réduit à ferrailler pour le podium", en convient même Webber, dont les relations avec le jeune prodige allemand sont professionnelles bien plus qu'amicales. En 2011, Vettel a su faire oublier son jeune âge. Pour contrôler le Championnat en patron. Comme un Michael Schumacher au sommet de sa gloire. Il y a pire comparaison pour un pilote de Formule 1.