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Certes, on ne pouvait pas s’attendre à voir mieux dans une rencontre dont le niveau technique n’atteignit pas les sommets et qui s’est disputée à un rythme assez lent.
Mais ce qui a plus attiré l’attention des spectateurs, c’est surtout l’arbitrage de l’homme au sifflet, Brahim Noureddine qui était assisté de Youssef Mabrouk et Khalid Chaâbi, tous de la Ligue du Grand Casablanca. Et comme si l’arbitrage scandaleux du match FUS-HUSA à Rabat n’avait pas suffi, il fallait encore qu’un autre homme en noir s’acharne sur le club soussi.
Rappelons que lors de cette rencontre, l’arbitre avait privé le Hassania d’Agadir de pas moins de quatre (04) penalties. Hé oui, vous avez bien lu : quatre penalties. Si c’était un, voire même deux, on aurait pu trouver quelque excuse à l’arbitre du match. Mais fermer les yeux sur quatre fautes donnant lieu à des penalties indiscutables, il y a vraiment de quoi se poser une foultitude de questions.
Mais au lieu d’ouvrir une enquête approfondie sur cette affaire, la Fédération s’est tout simplement contentée de suspendre le referee en question jusqu’à la fin de la saison, comme si cela était tout à fait normal dans ce football professionnel à la marocaine. Un arbitre qui commet une bévue pareille n’a pas sa place en football, et doit aller faire autre chose et non pas attendre tranquillement la fin de la saison, et une fois que tout cela sera oublié, reprendre du service parmi ses pairs comme si de rien n’était.
Encore sous le choc, le Hassania et avec lui son public et tous les sportifs de la région Souss-Massa-Drâa, viennent d’être encore une fois victimes de l’arbitrage.
Cette fois-ci, c’est le coach du club qui en a fait les frais. En effet, Mustapha Madih, qui croyait que dans le monde du professionnalisme, toutes les parties avaient leur mot à dire, a vite fait de déchanter puisque l’arbitre du match l’a purement et simplement expulsé à la 68ème minute lorsqu’il a voulu lui parler. Fallait-il qu’il continue à voir son équipe lésée par l’arbitre sans même qu’il n’en dise un mot à ce dernier?
Et comme si cela n’avait pas suffi, voilà qu’à la 80ème minute, le Khouribgui, Omar Serbout frappe Tarik Sâadi du Hassania qui tombe dans le carré des dix-huit mètres. L’arbitre avait d’abord signalé le point du penalty. Mais comme son assistant, Youssef Mabrouk avait levé son drapeau, celui-ci s’en est allé le consulter. Et après quelques conciliabules, l’arbitre sortit le carton rouge au joueur fautif qui regagna les vestiaires. Mais au lieu d’accorder un penalty au Hassania, il revint sur sa décision et fit tirer un coup franc en faveur de celui-ci hors de la surface de réparation.
De leurs côtés, les Ultras Imazighen soussis, qui en avaient plus qu’assez de voir autant d’injustice et d’acharnement contre leur club, avaient déjà déployé une grande banderole portant, en très gros caractères, l’inscription suivante en langue arabe : «Assez d’iniquité et de despotisme ! Ô arbitres des stades. Quatre penalties refusés = quatre balles volontaires».
Et à l’issue de la rencontre, c’est un Madih, rouge de colère que nous n’avions jamais vu auparavant dans un tel état, à qui nous avons pu difficilement arracher la déclaration suivante tellement il était choqué et indigné : «Que voulez-vous que je vous dise? Je ne vous dirai qu’une seule chose : cela fait 27 ans que je suis au service du football national, je n’en peux vraiment plus. Le Hassania ne peut plus supporter autant d’injustice et d’acharnement. Basta ! L’arbitre fait partie du jeu et moi aussi. Je dois donc pouvoir lui parler. Mais lorsque je lui parle, il m’expulse. Je ne l’ai pourtant pas insulté, ni rien dit d’incorrect. C’est honteux ! Ça suffit comme ça ! En 27 ans ans de métier, je n’ai jamais parlé ni de l’arbitrage, ni de quoi que ce soit. Mais aujourd’hui, je dis stop ! Ça suffit!»