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Si au Maroc la tournée de la délégation conduite par sa présidente Kerry Kennedy s’est déroulée en toute liberté, leur permettant de rencontrer toutes les parties qu’ils désiraient voir et faisant souvent l’impasse sur ceux qui pourraient apporter leur témoignage, la visite à Tindouf par contre a eu lieu sous haute surveillance, loin des populations qui auraient voulu dire tout haut ce qu’elles enduraient dans les camps de séquestration.
Mais qu’à cela ne tienne ! Les membres du CRFK, qui ne sont pas à leur première visite dans la région, se sont chaque fois distingués par leur partialité flagrante en faveur du Polisario et ses thèses séparatistes.
Bien que connaissant à l’avance sa position partiale, le Maroc a continué à jouer le jeu en permettant à ses représentants de se déplacer là où ils le voulaient et de rencontrer les personnes ou les associations qu’ils voulaient, car notre pays a choisi de faire sien le principe des droits de l’Homme dans toutes les provinces du Royaume y compris celles du Sahara qui sont sous un régime d’autonomie avancé dans le cadre de la souveraineté territoriale nationale.
Comment concevoir que le Centre Robert F. Kennedy et particulièrement sa présidente soit crédible alors que c’est une personne qui a maille à partir avec la police de son pays à cause d’un délit de fuite après un accident de circulation parce qu’elle se trouvait sous l’effet de stupéfiants.
Voilà donc quelqu’un dont les actes et la parole ne doivent aucunement être pris au sérieux.
Les prises de position de Mme Kerry Kennedy ont été toujours non objectives et en faveur des ennemis du Maroc. Ce qu’elle écrira ou dira sur la situation des droits de l’Homme dans le pays ou ses provinces du Sud n’aura aucune importance et sera sans fondement.
D’ailleurs, le rapport préliminaire de la récente tournée de la présidente du Centre Robert F. Kennedy n’a pas dérogé à son attitude, c’est-à-dire à son caractère partial.