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La même source a souligné que la majorité des femmes appréhendées sont jeunes. En effet, l’âge moyen de ces jihadistes ne dépasse les 26 ans. Une mineure est âgée de 18 ans figure également sur la liste ainsi qu’une femme âgée de 51 ans.
«Les experts de la lutte contre le terrorisme expriment leur inquiétude quant à la menace que représente le rôle actif joué par les femmes dans les attaques terroristes».
A noter, par ailleurs, que dans un article publié par «Marianne», Farhad Khosrokhavar, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales en France, a mis en exergue le fait que les femmes jihadistes constituaient auparavant l’exception, alors qu’actuellement, des centaines d’Européennes ont rallié le groupe terroriste Daech en Syrie.
Il a souligné également qu’«en septembre 2016, trois jeunes femmes ont tenté de faire sauter une voiture piégée à Paris et faute d’y parvenir, l’une d’entre elles, âgée de 19 ans, a poignardé un policier. Au cours du même mois, des jeunes filles prêtes à en découdre ont été repérées et arrêtées par les forces de l’ordre en France». Et de s’interroger «s’il ne s’agit pas d’un nouveau genre de féminisme islamiste radical où le groupe serait composé exclusivement de femmes, même si un homme, à savoir Rachid Kassim, a assumé, de loin, le rôle d’incitateur et de recruteur via les réseaux sociaux».
La même chose s’est passée au Maroc puisque le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire, avait réussi au début du mois d’octobre 2016, à déjouer un plan visant à intégrer des recrues marocaines au réseau de Daech. Il a ainsi procédé au démantèlement d’une cellule composée de 10 femmes qui s’activaient dans les villes de Kénitra, Tan Tan, Sidi Slimane, Salé, Tanger, Ouled Teima et Zagora.
A signaler, par ailleurs, qu’une enquête sur la délinquance en Europe diligentée par une équipe internationale de journalistes a démontré que le nombre de Marocains qui croupissent dans les prisons des pays de l’UE avoisine 11700 personnes, suivis par les Roumains (11511), les Albanais (5722), les Turcs (4798) et les Polonais (4449).
L’étude a souligné qu’il s’agit essentiellement de jeunes gens appartenant à des classes démunies et qui sont en quête d’une vie meilleure en Europe.