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Un point noir au cœur
du quartier administratif
Au cœur du quartier administratif, les citoyens continuent à cohabiter tristement, à leur insu, avec l’une des images de désolation les plus scandaleuses. Au fil des jours, un vrai point noir écologique s’est constitué tout près des sièges des délégations du ministère de l’Education nationale et du service des impôts offrant ainsi un désagréable spectacle, loin d’être rassurant quant à la gestion des déchets solides de la ville. Pourtant, ce point noir n’est pas le seul dans la ville qui vit une vraie hémorragie sur le plan environnemental. D’autre part, les fameuses et intouchables vaches provenant de Douar Laareb continuent à semer la pagaille dans les quartiers de la ville dès le coucher du soleil. On a l’impression maintenant que les responsables locaux se sont résignés à ce constat en laissant ces vaches renverser et casser des dizaines de bacs fraîchement déployés dans les quartiers de la ville.
La folie des dos d’âne
Depuis quelques années, les principales artères connaissent une fièvre des dos d’âne. Certes, cet aménagement s’est avéré efficace concernant la réglementation de la vitesse dans certains passages et nœuds de circulation. Mais les citoyens ont la conviction que ces dos d’âne ont été mis en place pour limiter uniquement la circulation sur le boulevard littoral où se situent les grands hôtels. Ainsi, chaque établissement touristique se donne le droit de mettre en place deux dos d’âne sur ledit boulevard. Cependant, aucun intérêt n’a été accordé aux sorties des établissements scolaires aux horaires de pointe. Le malheur c’est que la mise en place de ces dos d’âne a été confiée à de simples ouvriers et sans conformité avec les normes de fluidité et d’accessibilité pour les automobilistes qui se plaignent de la forme exagérée de ces «obstacles». Mais le dos d’âne le plus drôle reste incontestablement celui placé à deux mètres d’un stop devant le siège de la province.
Les vagabonds
«Avant, les vagabonds se comptaient sur les doigts d’une main à Essaouira; aujourd’hui la situation est incontrôlable. Leur nombre ne cesse d’augmenter et les réactions de certains sont imprévisibles», a déclaré un ancien habitant de Mogador en réaction au phénomène de vagabondage.
En effet, Essaouira connaît actuellement une affluence des vagabonds, tous sexes et âges confondus, issus de plusieurs régions du Maroc. Perdus, décoiffés, habits crasseux et décousus et parfois, pieds et corps nus, ils envahissent les quartiers, les passages et les recoins de la ville reflétant leur drame et leur misère, et donnant une image contradictoire d’une cité touristique qui se veut organisée et sécurisée. Certes, des efforts ont été déployés en vue d’atténuer ce phénomène à la fois social, sanitaire et sécuritaire, comme c’est le cas pour le centre de soutien aux personnes âgées dans la précarité créé à Hanchane dans le cadre de l’INDH, mais le constat reste toujours inquiétant, puisque le phénomène ne cesse de s’amplifier entraînant ainsi de nombreux problèmes.
Dégradation des infrastructures
A l’occasion de la fête de la Marche Verte marquée, entre autres, par l’inauguration du Centre sportif de proximité par le ministre de la Jeunesse et des Sports, la ville a connu une large opération ciblant plusieurs points noirs routiers comme près de la gare routière, le siège de la province et certaines artères stratégiques. Certes, cette action a atténué les difficultés des automobilistes, mais n’a pas réussi à épargner au ministre les passages dégradés et obligés du centre en question. Ce réaménagement routier n’a pas, non plus, résisté aux récents facteurs d’érosion pluviométrique survenus en fin de semaine. A cet effet, l’artère menant à la gare routière a renoué avec ses nids-de-poule par de grandes flaques d’eau. Ainsi, il s’avère que la problématique des infrastructures routières et de l’assainissement liquide continuent à se poser avec acuité malgré les milliards en vue de résoudre durablement le second problème dans le cadre du fameux projet de réaménagement du réseau d’assainissement liquide. Un effort considérable qui reste sans effet, car la ville se trouve en cas de pluie, isolée par des flaques d’eau. Concernant les infrastructures routières, la situation est intenable pour piétons et automobilistes.